Le fonds monétaire international présente un déficit d’exploitation de près de 115 millions de dollars sur l’exercice 2012. Cette situation traduit des difficultés à venir et restreint la capacité d’engagements du fonds. Va-t-on vers une auto-administration de la politique de l’ajustement structurel?
Le montant maximal que le FMI pourrait accorder aux Etats est estimé aujourd’hui à 390 milliards de dollars, soit le montant débloqué en juillet 2011 pour sauver la Grèce , le Portugal et l’Irlande. Or les besoins des Etats sont évalués à 840 milliards en cas de scénario pessimiste de persistance de la crise. Ces importants besoins de financement ont conduit le FMI à vendre 403,3 tonnes d’or en décembre 2010. Il faudra sans doute, en plus des lingots d’or, inviter les BRICS à venir à la rescousse du fonds, quitte à chambouler la répartition des pouvoirs.