La société financière internationale (SFI), filiale du groupe de la Banque mondiale, a annoncé avoir investi 6,2 milliards de dollars à long terme en Afrique subsaharienne au cours de l’exercice fiscal 2018.
L’enveloppe qui représente presque le double de celle engagée à l’exercice fiscal précédent, a permis aux institutions financières clientes de la SFI d’accorder plus de 2,9 millions de prêts à des micro-entreprises et des PME et permis à près de 32 millions de personnes en Afrique d’avoir accès à l’électricité et 2,5 millions à l’eau potable.
Les projets de la SFI ont également touché plus d’un million d’agriculteurs et permis à 1,4 million de personnes de recevoir de soins médicaux, d’après l’institution.
A en croire le vice-président pour le Moyen-Orient et l’Afrique, Sergio Pimenta , « la stratégie de la SFI vise à mobiliser des capitaux privés à plus grande échelle pour s’engager plus, particulièrement dans les pays fragiles et ceux à faible revenu » assurant que son institution développe également « de nouveaux outils pour réduire les risques commerciaux et attirer plus d’investisseurs ».
Les engagements de l’institution en Afrique subsaharienne comprennent 1,5 milliards de dollars de ressources propres pour des financements à long et 4,7 milliards de dollars de mobilisation auprès d’investisseurs tiers.
Ces investissements portent sur des projets dans les infrastructures et ressources naturelles (3,5 milliards de dollars), l’industrie manufacturière, l’agrobusiness et les services (1,2 milliards de dollars). Des institutions financières, des télécommunications, des médias et des technologies sont aussi ciblées dans ces financements de la SFI et ses partenaires.