La compagnie de réassurance Aveni-Ré a fêté ses dix ans samedi 21 novembre 2015 à Dakar en présence de nombreuses personnalités politiques et économiques de la sous-région à l’instar de Moustapha Niasse, président de l’Assemblée nationale du Sénégal et de Martin Ziguelé, ancien premier ministre de la Centrafrique et figure respectée du secteur de l’assurance de la zone CIMA.
«Tout d’abord, l’idée du projet AVENI-RE vient de ma modeste personne, le sénégalais que je suis», dira l’administrateur directeur général, Seybatou Aw, dans son discours lu à l’occasion, rappelant que «le Sénégal est l’un des premiers marchés de la zone CIMA à manifester son précieux soutien lors de la création d’AVENI-RE en 2004». De vifs remerciements ont été aussi adressés à la Côte d’Ivoire, pays d’accueil de la compagnie.
Un pari difficile au départ
Dix ans après sa création à Paris en 2004 et l’ouverture de son premier bureau à Abidjan, en 2005, dans un contexte socio-politique tendu, Aveni-Ré a fait bien du chemin. En 2015, le capital social de la compagnie est de 8 milliards de FCFA contre 2 milliards en 2005.
De même entre 2005 et 2015, le chiffre d’affaires est passé de 2,6 milliards de FCFA à plus de 19 milliards de FCFA, avec un résultat excédentaire dès la première année d’activité.
Les dividendes ont été distribués, régulièrement, aux actionnaires depuis la troisième année à hauteur de 40% du résultat, soit une rentabilité moyenne annuelle de 15%.
AVENI-RE a réglé entre 2005 et 2015 les sinistres d’un montant cumulé de plus de 23 milliards de FCFA, assurant ainsi une bonne protection financière des entreprises et des personnes.
Le lancement de la compagnie, premier réassureur privé africain, intervenait, explique M. Aw, « dans un contexte marqué par le désengagement progressif des grands réassureurs internationaux, privant les marchés d’assurance du continent des capacités financières et de l’assistance nécessaire à leur développement ».
Aveni-Ré qui fédère aujourd’hui le plus grand nombre de compagnies africaines d’assurance venait donc combler un certain vide laissé par les partenaires dans les marchés africains de l’assurance.