Les récentes assurances du gouverneur de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC), Lucas Abaga Nchama, ont semble-t-il calmé le secteur bancaire. Cependant, le potentiel risque systémique que pose la Société nationale de raffinage (SONARA) perdure.
Le projet de modernisation et d’extension de l’unique raffinerie du pays pourrait en pâtir. Seuls 300 des 650 milliards de FCFA nécessaires au chantier ont été mobilisés. Et pour ne rien arranger aux choses, l’Etat accuse une dette de 266 milliards de francs CFA vis-à-vis de la Sonara à la fin août.