En 2023, le marché ivoirien des assurances a réalisé un chiffre d’affaires de près de 600 milliards de F CFA, en hausse de 15,1%. Cette performance est majoritairement attribuable à la branche Non Vie, qui se distingue avec un chiffre d’affaires de plus 349 milliards de F CFA, enregistrant une croissance remarquable de 17,3 % par rapport à l’année précédente.
La branche Non Vie est soutenue principalement par un top 3 de produits à savoir, l’assurance automobile, l’assurance maladie et l’assurance incendie & autres dommages aux biens, qui concentrent une proportion de 78,5 % du chiffre d’affaires de cette branche.
La digitalisation des attestations d’assurance automobile, amorcée en 2022, a eu un impact significatif sur les souscriptions, impulsant le chiffre d’affaires de l’assurance automobile s’établissant à plus de 110 milliards de F CFA en 2023 contre 87 milliards de F CFA en 2022 et 78 milliards de F CFA en 2021.
En ce qui concerne la branche Vie, le marché enregistre un chiffre d’affaires de 250 milliards de F CFA en augmentation de 12,1% par rapport à l’année précédente, porté principalement par les contrats d’épargne, les contrats mixtes, et les contrats de prévoyance décès.
Ce top 3 concentrent plus de 87,7% du chiffre d’affaires, une dynamique maintenue sur les 5 dernières années.
Par ailleurs, le secteur enregistre des prestations payées d’un total de 294 milliards F CFA, marquant une progression de 10,8 % par rapport aux 265 milliards F CFA de l’année précédente.
Au niveau de la branche Non Vie, les prestations payées atteignent 147 milliards FCFA, enregistrant une croissance de 14,4 %.
Cette expansion est attribuée à un suivi rigoureux de l’arrêté périodique de règlement des recours inter- compagnies, favorisant l’apurement des sinistres en suspens et à l’impact de l’inflation sur le coût des pièces de rechange des véhicules.
Quant à la branche Vie, les prestations payées enregistrent une croissance de 7,4 %, portant le total à 147 milliards F CFA en 2023, contre 137 milliards F CFA en 2022.
Cette augmentation découle principalement du transfert des fonds en déshérence prescrits auprès de la Caisse des dépôts et Consignations de Côte d’Ivoire (CDC-CI), du paiement des capitaux échus, des départs à la retraite anticipée, et des rachats sur les contrats d’épargne.
En conclusion, ces chiffres provisoires laissent entrevoir un avenir prometteur pour l’assurance en Côte d’Ivoire, un marché qui conforte son leadership en zone CIMA.