Avec la cooptation de Diakarya OUATTARA au poste de Directeur du Groupe Coris Bank International en remplacement de Emmanuel SAWADOGO, admis à faire valoir ses droits à la retraite après douze ans de dur labeur, la banque panafricaine poursuit sur ses fondamentaux en donnant la prime aux pionniers et la priorité à la promotion interne.
Le nouveau directeur général fait partie en effet des pionniers qui ont rejoint Coris Bank International en septembre 2007 et qui ont gravi les échelons selon le principe de la méritocratie, de la fidélité et de l’engagement, trois valeurs fondatrices de la philosophie du président du groupe.
Auparavant directeur général de Coris Bank International Burkina, première filiale du groupe, cotée à la Bourse Régionale des Valeurs Mobilières (BRVM), Diakarya OUATTARA est remplacé à ce niveau par Madame Gisèle GUMEDZOE OUEDRAOGO, qui a rejoint la filiale en avril 2008, y gravissant les échelons pour en devenir Directeur Général Adjoint en 2017.
A charge pour madame Madame Gisèle GUMEDZOE OUEDRAOGO, imbattable sur le service clientèle, de maintenir la cadence et les acquis de Coris Bank International Burkina Faso. Faut-il le rappeler, Coris Bank International Burkina est la première banque du pays des hommes intègres, la deuxième plus grande capitalisation de la place d’Abidjan au 31 décembre 2021.
Quant au rigoureux Diakarya OUATTARA, en accédant à la passerelle supérieure, il assurera dans ses nouvelles fonctions de directeur de Coris Bank International, la coordination entre les 9 filiales du Groupe et jouera le rôle de courroie de transmission entre les administrateurs et les directeurs et, au sein de la holding, avec madame Alice Kaboré, DGA en charge des fonctions supports surnommée la gardienne du temple.
Au niveau des pays, des visages s’imposent à l’instar de Aissata KONÉ SIDIBÉ, depuis neuf ans à la tête de Coris Bank International Mali, doyenne de facto des DG de filiales par l’ancienneté au poste. Celle qui est depuis février 2022 présidente de l’Association Professionnelle des Banques et Établissements Financiers du Mali (APBEF) fait partie de la vague montante aux côtés de Sanon Mamadou, directeur général de Coris International Côte d’Ivoire épaulé depuis la mi-septembre par deux directeurs adjoints. Il s’agit du discret Alexis Sankara, anciennement directeur de la clientèle au Burkina Faso et maintenant DGA en charge de l’exploitation et de Jean Baptiste Kouamé, qui passe de Directeur de la Trésorerie du Groupe à DGA en charge des fonctions supports. En forte progression, Coris Bank Côte d’Ivoire a fêté en avril dernier à la fois le franchissement de seuil des 1000 milliards de FCFA de total bilan, l’intégration dans le top 7 du secteur bancaire ivoirien et l’inauguration de son siège flambant neuf sur le Boulevard Valéry Giscard d’Estaing à Treichville.
Ces nouvelles nominations consolident le vaste programme de réorganisation entamé il y a cinq ans et qui a vu la dissociation des fonctions de directeur général d’avec celle du président. Depuis 2016, le fondateur du groupe, Idrissa Nassa, a pris du recul sur l’opérationnel en devenant le président du conseil d’administration. Dans le même temps, de nouveaux profils sont promus.
Le mix entre les pionniers, les cadres expérimentés et les jeunes talents à l’instar de Ibrahima Fall, DG de Coris Bank International Sénégal (secondé depuis début septembre 2022 par Prosper Zongo, jusque-là directeur des Risques du groupe ), Rakiatou Idé ISSAKA, directrice de Coris Bank International Niger, Jean-Jacques Golou, Directeur général de Coris Bank International Bénin (qui a fêté récemment ses cinq ans en intégrant le top 5), Alassane Kaboré, directeur de Coris Bank International Togo, Myriam Koné, DG de Coris Bank International Guinée Bissau, filiale ouverte en mars 2022, ou encore Towodan Fidèle Désiré Toko, promu début septembre Directeur Général Adjoint de Coris Bank International Togo, Stephane Axel P. Tapsoba, depuis septembre DGA de Coris Bank International Burkina Faso en charge de l’exploitation, montre si besoin est le caractère multinational du groupe. Le processus d’institutionnalisation (dépersonalisation), qui jette les bases d’un groupe bancaire sur la durée, donnera à l’Afrique de l’Ouest l’un de ses premiers groupes bancaires à la conquête du reste du continent.