« La titrisation des créances et financement de l’économie ». C’est le thème qui a servi de discussion, ce jeudi 2 décembre à Abidjan, au cours du forum Afrique finance alternative organisé par Joseph Titrisation, un cabinet dirigé par Massou Boua.
Ce forum focalisé sur la zone Uemoa a pour objectif, selon les organisateurs, de promouvoir la technique, favoriser les échanges et accélérer la réalisation d’opérations d’envergure. Pour Adama Koné, administrateur de la Côte d’Ivoire à la BAD et ex-ministre de l’Economie et des Finances, c’est une bonne alternative pour les banques et pour les entreprises. « Dans la vie d’une entreprise, vous faites des opérations, il y a des clients qui vous doivent de l’argent, vous avez besoin de ressources pour pouvoir continuer. Donc vous pouvez vous adresser à une banque ou vous pouvez décider de céder une partie de vos créances à travers une agence de titrisation ».
Il ajoute que la Côte d’Ivoire est une économie ouverte. Mais malheureusement, ce mode de financement n’est pas trop développé dans le pays, constate-t-il, d’où l’organisation de ce forum pour informer, sensibiliser et dire aux acteurs de l’économie qu’il y a un autre mode de financement classique à part les banques.
Pour sa part, le président directeur général de Joseph Titrisation, Massou Boua, a indiqué que la titrisation est une innovation financière, une finance alternative qui désigne l’ensemble des instruments de financement proposés aux particuliers et aux entreprises à travers de nouveaux canaux, qui se démarquent du système financier traditionnel.