Initialement prévu du 8 au 10 juillet 2021 à Montpellier, le sommet Afrique-France sur le financement des économies africaines a été reporté pour se tenir les 7, 8 et 9 octobre, selon la municipalité de Montpellier.
Les autorités françaises évoquent des problèmes de déplacements liés à la crise sanitaire de la Covid-19. « Les contraintes de déplacements fixées au niveau international seront insuffisamment levées cet été pour permettre la venue des centaines d’invités du continent africain », indique la mairie de Montpellier dans un communiqué. Pour la municipalité, les nouvelles dates seraient bien confortables pour une organisation réussie avec toutes les parties prenantes.
En rappel, cette 28e édition du sommet Afrique-France devait se tenir initialement en juin 2020 dans la ville française de Bordeaux.
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Un commentaire
Je renouvelle mon analyse et proposition sur la nécessite des pays africains de se réunir avant d’aller au sommet afin de dégager des stratégies communes et propositions en phase avec les réalités économiques des pays cas par cas .
La gestion des cycles économiques est une réalité et phénomène connu. L’histoire est là pour l’attester.
Quant à entreprendre de » financer les économies africaines » caractérisées par des tissus économiques hétérogènes , des réalités socio -économiques différentes , des politiques économiques caractérisées par un manque de maîtrise de la gestion des fondamentaux des économies : fluctuations des cours , manque de maîtrise des prix des exportations , poids infime dans les décisions stratégiques à répercussion durable , manque de concertations ex ante sur les décisions et choix économiques , absence de stratégie concertées régionales , sous régionales , absence de statistiques fiables préventives à l’échelle régionale , dominance du secteur informel , insuffisances d’esprit d’entrepreneur à l’échelle macroéconomiques des classes aisées etc …
Les Ressources supposées attendues ont elle déjà un cadre d’accueil : de choix des investissements, de cadre de gestion transparentes, de suivi des financements ?
Et l’Etat des lieux des économies d’échelle de ces fonds : Niveau de dettes hors norme, Faible création de valeur ajoutée des Entreprises, Administration lourde, fiscalité difficilement adaptable, niveau d’inactivité élevé des jeunes, échéances de remboursements des engagements précédents sans corrélation avec le niveau des Ressources publiques disponibles dans les Trésor publiques etc ….
L’idéal serait, tenant compte des réalités évoquées ci- dessus serait de tenir des réunions virtuelles ou présentiels des décideurs africains avec leurs experts afin de dégager des stratégies, des propositions adaptées aux différents cas de figures des économies africaines avant de se présenter à cette importante rencontre de recherche de fonds d’investissements.