À la suite du meurtre de l’ambassadeur italien Luca Attanasio lundi 22 février 2021 au Nord-Kivu, le président Félix Tshisekedi interdit aux ambassadeurs et les responsables des représentations accrédités en RD Congo de quitter Kinshasa pour se rendre à l’intérieur du pays sans en informer le ministre des Affaires étrangères et les services compétents.
C’est l’une des deux décisions qu’il a prises le 23 février 2021 au cours de la réunion spéciale du Conseil de sécurité relatif à ce meurtre, à laquelle ont pris part le vice-ministre de la Défense, le Directeur général de la Direction générale de migration, son conseiller spécial en matière de sécurité ainsi que les responsables de la police nationale et de l’armée liés à la sécurité du pays.
La seconde décision prise est le renforcement de la sécurité dans les zones rouges, c’est-à-dire les parties de la RDC, considérées comme à haut risque, comme l’explique la ministre des Affaires étrangères, Marie Thérèse Tumba Nzeza.
En outre, le Conseil de sécurité a déclaré qu’il mettra « tout en œuvre pour dénicher les commanditaires de ce crime crapuleux et leurs complices intellectuels », en renforçant, par des experts partis de Kinshasa, l’équipe mise sur pied par les autorités locales du Nord-Kivu.
En rappel, l’ambassadeur de l’Italie, Luca Attanasio, avait succombé à ses blessures dans la journée du 22 février 2021, après l’attaque du convoi du Programme alimentaire mondiale (PAM) près de Goma, chef-lieu du Nord-Kivu.