Les mesures d’application de la loi sur la sous-traitance ont été expliquées aux responsables entreprises des bâtiments, des infrastructures et des travaux publics ,jeudi 18 septembre 2020 au siège de l’Autorité de Régulation de la Sous-traitance dans le secteur privé, (ARSP), à Kinshasa.
Le Directeur général de l’ARSP, Ahmed Kalej Nkand, les a informés sur le fait que la loi sur la sous-traitance est bel et bien d’application.
Le train étant en marche, ils sont ainsi invités à intégrer les sous-traitants avec lesquels ils doivent travailler et veiller à ce qu’ils soient constitués de Congolais, afin de créer la classe moyenne selon l’esprit du législateur qui a institué cette loi, a insisté le Directeur général adjoint de l’ARSP, Alain Bussy Wasso.
Ainsi, voulant intégrer toutes les parties prenantes à l’application de cette loi, l’ARSP a instauré un système de partenariat avec les entreprises concernées pour partager les expériences, les défis et les difficultés pour que, de commun accord, ils puissent trouver des solutions ensemble.
En ce qui les concerne, les entreprises ciblées ont promis de faire de leur mieux pour la bonne application de la loi.
Les sociétés CILU, PPC Barnett, Safricas et CIMKO ont informé l’ARSP de différentes difficultés auxquelles elles font face quotidiennement. Ce sont, notamment, la concurrence déloyale des producteurs de ciment étrangers qui inondent le marché congolais et la surtaxation qui ne permet pas aux entreprises locales de faire face aux charges.
À ce propos, l’ARSP a promis de prendre en compte toutes leurs préoccupations pour les intégrer dans le texte d’application qui sera publié à la fin de toutes ces consultations.
L’ARSP s’est engagée à faire avancer le processus de sa mise en œuvre fins de créer une classe moyenne au sein de la population congolaise.
Un commentaire
Ainsi va l’Afrique . C’est inadmissible de solutionner les problème économiques de portée macro par des lois , des décisions a caractère micro économiques . Ce problème de competitivite des entreprises locales en Afrique est a traiter dans son ensemble a travers une vision intégrant la prise en compte des facteurs bloquants et la mise en place d’un appareil de mesures multidimensionnelles intégré dans la stratégie de politique économique des pays .