Dans un courriel daté du 15 avril 2020, M. Ripert Bossoukpé, secrétaire général du Conseil Régional de l’épargne publique et des marchés financiers (CREPMF) a apporté des rectificatifs sur l’article de Financial Afrik mis en ligne le 7 avril 2020 intitulé « BRVM : 30 sociétés cotées violent les obligations de diffusion d’informations financières en 2019 ».
Selon lui, l’exploitation des informations fournies par la BRVM à travers son avis N°038-2020 du 03 avril 2020 portant sur le respect des obligations de diffusion d’information financières en 2019 par les sociétés cotées à la BRVM fait ressortir que « Six (06) sociétés cotées à savoir Air Liquide CI, SITAB CI, Alios Finance CI, Movis CI, Sucrivoire CI, et SETAO CI, ne se sont acquittées d’aucune publications d’informations financières au titre de l’exercice 2019 (1er trimestre, 1er semestre et 3ème trimestre 2019) contrairement aux 30 sociétés annoncées dans votre article ». M. Bossoukpé poursuit estimant que Nestlé CI n’a pas publié ses états financiers de l’exercice 2018.
Note de la rédaction (Ndlr) : Le tableau établi par les responsables de la BRVM sur le respect des obligations de diffusion d’informations financières par les sociétés cotées comporte quatre rubriques ayant trait respectivement sur les états financiers 2018, le rapport d’activités du 1 er trimestre 2019, le rapport d’activités du 1er semestre 2019, le rapport d’activités du 3eme trimestre 2019. La démarche méthodologique adoptée par Financial Afrik pour exploiter ce tableau a consisté à faire le cumul de la violation de toutes ces rubriques par les sociétés. Toute société cotée qui viole une seule rubrique, tout en respectant les trois autres, est incluse dans le cumul. C’est ce qui a abouti au nombre de 30 sociétés.
Au finish, le secrétaire général du CREPMF signale dans sa note rectificative que 15 sociétés ont publié l’ensemble des informations financières au titre de l’exercice 2019 (1er trimestre, 1er semestre et 3ème trimestre 2019).
Ndlr : Financial Afrik est en phase avec M. Bossoukpé en dépit du fait que l’article en question a mis en évidence les retards dans la diffusion des informations financières. Ces retards vont de 2 à 153 jours selon les périodes. Sur ce point, la note rectificative du secrétaire général du CREPMF est muette. A moins que ces retards ne soient pas considérés comme une violation de la réglementation en matière de diffusion d’ informations financières.
En tout état de cause, Financial Afrik poursuit le même combat que les responsables du CREPMF et de la BRVM et qui est de donner au public en général et aux investisseurs en particulier des informations financières de qualité dans les délais impartis.