Le montant total de ces émissions se chiffre à 667 milliards FCFA (environ 1,12 milliard $). Une rencontre présidé par le premier ministre, ministre de l’économie et des finances, chef du gouvernement Dr Boubou CISSE. C’était ce jeudi 27 février 2020 à l’hotel Sheraton de Bamako.
Selon Dr Boubou Cissé, l’objectif de croissance de 6,5 % prévu par le Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-2023) sera mené à bien par le développement de l’industrialisation du Mali. A sa prise de parole le Directeur National du Trésor et de la Comptabilité Publique, Sidi El Moctar Bah, « une émission sera faite tous les 15 jours, les mercredis avec un montant nominal compris entre 20 et 30 milliards FCFA », a-t-il expliqué au public.
Un fond qui sera mobilisé à travers 22 émissions de titres publics dont 6 en bons du Trésor (BAT) pour un montant de 122 milliards FCFA (environ 204 millions $) et 16 émissions en obligations du Trésor (OAT) pour un montant de 445 milliards FCFA (environ 745 millions $). Une émission d’un montant nominal compris entre 20 et 30 milliards de FCFA sera effectuée tous les 15 jours.
En ce qui concerne l’attractivité des titres publics du Mali auprès des investisseurs, le Premier ministre et ministre de l’Economie et des Finances, Dr Boubou Cissé a affirmé que « le cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2019-2023) prévoit une croissance économique moyenne de 6,5 % sur la période allant de 2019 à 2023 », dit-il
Pour lui, « Cette croissance serait dominée principalement par les branches de l’industrie notamment l’électricité-eau, l’agroalimentaire et les BTP. Ces performances seront liées à la mise en œuvre des réformes du secteur coton, aux investissements prévus au niveau des infrastructures, l’électrification, etc. », a-t-il indiqué.
En 2019, c’est un montant total de 544 milliards FCFA (environ 910 millions $) qui a été mobilisé sur le marché financier régional de l’UEMOA par le Mali, sur une prévision initiale de 520 milliards FCFA (environ 870 millions $). A cela s’ajoute l’émission d’un emprunt obligataire par appel public à l’épargne d’un montant de 100 milliards FCFA (environ 167,5 millions $).
Pour renforcer la crédibilité de la politique budgétaire et la confiance des investisseurs à l’économie nationale, le Mali s’est fait noter à l’échelle régionale et internationale, respectivement par Bloomfield Investment et Moody’s Corporation. A l’issue des premières notations, publiées début 2019, le Mali a obtenu avec Bloomfield Investment la note BBB à long terme et A3 à court terme avec perspective stable. S’agissant de la notation avec Moody’s, celle-ci a affiché B3 en monnaie locale et en devises avec perspective stable.