« La Chine reste championne du paiement mobile. Les pays d’Afrique de l’Ouest sont souvent cités comme haut lieu d’innovation en matière de services financiers mobiles, mais le Nord et le Sud de l’Afrique ont, eux aussi, très vite adopté les solutions mobiles » a conclu le cabinet Mazars dans une nouvelle étude portée sur les paiements mobile dans le monde.
Intitulé « Les perspectives d’évolution des opérateurs télécom – Focus sur les services financiers mobiles », l’étude révèle une large poussée du paiement mobile dans le monde, avec la Chine, les États-Unis et le Royaume-Uni comme les marchés les plus prometteurs.
« Les opérateurs de téléphonie mobile avaient une opportunité incroyable de créer le marché du portemonnaie mobile, car ils disposaient déjà d’un vaste vivier de clients et d’un réseau de distribution dense. Ils ont opté pour une plateforme technologique simple mais robuste, très semblable à celle utilisée pour les SMS, dans la mesure où toute personne possédant un téléphone portable peut y accéder, ou presque. Après le succès de l’initiative pionnière de M-Pesa au Kenya, des initiatives fructueuses ont vu le jour un peu partout comme au Maroc avec le M-Wallet » a annoncé Abdou Diop, Managing Partner de Mazars Maroc.
Sur le continent, l’Afrique du Sud s’illustre par son retard en matière de développement des services financiers mobile et ferme le classement avec le Mexique et l’Inde.
L’étude porte sur une sélection de 17 marchés mondiaux, dont l’Afrique, et évalue les opportunités de croissance des services financiers mobiles. Les pays analysés sont classés en prenant en compte 10 variables liées au comportement des consommateurs, au taux de pénétration des paiements mobiles, à la réglementation et aux infrastructures.