Par Valérie K.
Selon le Fonds monétaire internationale (FMI), la dette publique du Burkina est tombée à 38,4 % du PIB en 2017 grâce à l’impact des nouveaux emprunts compensé par l’appréciation de l’euro vis-à-vis du dollar et par une croissance dite vigoureuse du PIB.
D’après le FMI qui note avec satisfaction que les autorités sont déterminées à maintenir le déficit budgétaire en-deçà de 3 % du PIB d’ici 2019, et qu’elles ont décidé de fonder leurs budgets sur des projections de recettes réalistes, « il importe de renforcer la discipline et la transparence sur le plan budgétaire ».
Et de solliciter le gouvernement à réduire les embauches dans les secteurs non prioritaires et d’examiner les possibilités de rationalisation des prestations et des primes ; invitant à formaliser dans le budget pluriannuel 2020-2022 et le document de programmation économique l’engagement pris par les autorités de maîtriser la masse salariale et d’en assurer la viabilité.
En rappel, le FMI a estimé que le PIB a progressé de 6,3% en 2017 après une hausse de 5,9% en 2016 avec une prévision de 6% en 2018.