Selon le rapport « Africa Risk-Reward Index November» publié le 12 novembre à Londres, le climat d’investissement s’est largement amélioré en Afrique.
L’amélioration concerne les entreprises et les investisseurs financiers. Le fait que la croissance sur le continent ait rebondit n’est pas étranger à cette bonne appréciation présentée dans la troisième édition de l’Indice de risque et de rendement en Afrique du cabinet de conseil spécialisé dans la gestion des risques Risks (www.ControlRisks.com) et Oxford Economics.
Après plusieurs années de turbulences politiques et économiques, avec la croissance la plus faible depuis le début des années 90, le rapport prévoit maintenant un retour en force de la croissance en Afrique subsaharienne jusqu’à la fin de la décennie, ce qui permettra de mieux rentabiliser les investissements par rapport au risque.
La croissance du PIB de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 3,7% l’an prochain, après avoir atteint 2,9% cette année, contre 2,6% en 2017, et une croissance anémique de 1,1% en 2016. En 2020, la croissance de l’Afrique subsaharienne devrait atteindre 4,3%.
D’autres indicateurs économiques clés, tels que les niveaux d’investissement direct étranger, se sont également améliorés. Les conclusions les plus récentes de l’Indice de risque et de rendement pour l’Afrique montrent clairement que la reprise en Afrique subsaharienne n’est pas portée par les principales économies de la région, notamment le Nigéria et l’Afrique du Sud.
Outre l’Angola, l’indice montre que le Nigéria et l’Afrique du Sud n’ont enregistré que de légères améliorations dans le rapport risques / avantages depuis le dernier rapport en juin. Cela concorde avec les avertissements récents du Fonds monétaire international (FMI) selon lesquels les piètres performances relatives de ces économies freinent l’économie africaine au sens large.