Selon Mohamed Loukal, gouverneur de la Banque d’Algérie, l’encours des crédits bancaires a atteint 8 000 milliards de DA en 2016, soit 74 milliards de dollars. Ce volume n’est pas affecté par les crédits infructueux en régression continue depuis des années grâce au mécanisme de contrôle des crédits adopté par les banques.
Cependant, 74% des prêts sont libellés sur le court et le moyen terme, destinés à l’investissement et à l’emploi. Le gouverneur s’exprimait le 30 janvier dernier lors d’une séance plénière de l’Assemblée populaire nationale (APN) consacrée aux questions des députés concernant le bilan économique et financier du pays à fin septembre 2016.
Répondant aux députés qui ont fustigé le fait que l’allocation touristique en Algérie ne dépasse guère 15.000 dinars algériens (moins de 130 euros) alors qu’elle est de 2.600 euros en Tunisie et de 3.000 euros au Maroc, il a rappelé que « ladite allocation dans ces pays est alignée sur les recettes de leur secteur touristique ». « Quand nous aurons un secteur touristique fort, nous augmenterons cette allocation », a-t-il ajouté.
Ablaye Modou Ndiaye