Airtel est en pourparlers avec son rival Millicom International Cellular (Tigo) pour une éventuelle fusion au Ghana. Les deux sociétés sont en discussions pour une coentreprise dans laquelle les deux parties pourraient détenir une part égale.
Ces négociations interviennent au moment où Airtel tente de trouver des moyens d’améliorer ses opérations en Afrique où il n’a pas encore fait un profit depuis son entrée sur le continent en 2010. Une telle fusion permettrait à Airtel de devenir le deuxième opérateur télécom au Ghana, un marché intensément concurrentiel dirigé par MTN, basé en Afrique du Sud.
Le président d’Airtel, Sunil Bharti Mittal, a récemment déclaré que sa compagnie envisageait de fusionner ou de vendre des parts de certains de ses actifs africains, en particulier dans les marchés où elle ne figurait pas parmi les deux premières positions. La compagnie est confrontée à de graves pressions financières sur son plus grand marché de l’Inde, où il est au milieu d’une guerre des prix déclenchée par l’entrée de Reliance Jio Infocomm.
Airtel Ghana contribue de 6 à 7% au chiffre d’affaires Afrique de Bharti Airtel, qui a atteint près de 900 millions de dollars pour le trimestre juillet-septembre 2016. La perte nette pour les activités d’Airtel en Afrique a diminué au cours de ce trimestre pour s’établir à 91 millions de dollars, contre 170 millions de dollars un an plus tôt.
Son probable partenaire, Millicom International Cellular, opère sous la marque de Tigo sur cinq marchés africains, y compris le Ghana qui est le deuxième plus grand marché de Tigo par les abonnés.