Par Nephthali Messanh Ledy
Le Bureau togolais de la Banque mondiale a observé, lundi 17 octobre, la « Journée internationale des Nations Unies pour l’élimination de la pauvreté » (END POVERTY DAY). C’est à travers une « Une Journée avec la Presse », organisée en collaboration avec le Projet d’Appui au Secteur Agricole (PASA), projet financé en grande partie par l’institution mondiale.
La journée a été l’occasion pour la Banque mondiale et le ministère local de l’agriculture de mettre en exergue les efforts du Togo dans le domaine agricole. Notamment les progrès accomplis dans le cadre du projet retenu et les défis persistants à relever. « (…) Nous avons sélectionné le thème de l’agriculture et son rôle dans la réduction de la pauvreté, et la promotion de la prospérité partagée », indique Joëlle Businger, représentante-résidente de la Banque Mondiale au Togo.
Et de poursuivre : « nous mettons l’accent sur le rôle que le secteur peut jouer et les actions de la banque mondiale pour améliorer les revenues et le bien être des cultivateurs ».
Au premier rang des activités de la journée, une visite dans une ferme d’élevage commercial à Agbelouvé (préfecture du Zio, 45 km au nord de Lomé) où le PASA a appuyé un petit éleveur de moutons. Ce dernier a vu son chiffre d’affaires considérablement augmenté trois ans plus tard. L’activité a d’ailleurs été faite financée sur toute l’étendue du territoire par le projet, avec 3.330 éleveurs de petits ruminants.
Deuxième localité visitée, la ville de Notsè située à 90 km au nord de Lomé. Une ville où le PASA a financé une des entreprises et services d’organisation des producteurs à travers l’achat d’équipements de transformation, la fourniture des stocks de démarrage, etc. Le coût total de la subvention sur ce site est de 121.110.000 F CFA.
Aujourd’hui, l’entreprise compte 700 producteurs pour 86 millions de FCFA de chiffre d’affaires en 2015, contre 7 millions en 2011.
La deuxième partie de la journée fut marquée par la participation à une vidéoconférence de lancement d’un rapport la Banque mondiale, rapport préparé sur « l’agriculture et la lutte contre la pauvreté ».
Outre l’agriculture, l’institution mondiale finance également le pays dans les secteurs de l’éducation, de l’énergie, etc. Elle prévoit doubler son appui financier au Togo en 2017. Pour 2016, son engagement est évalué à 18 millions de dollars, conte 28 millions en 2015.