Par Charles NGAH NFORGANG
Réuni dans le cadre de son comité de politique monétaire, l’institution a institué la fixation d’un seuil de constitution afin d’écarter les banques qui collectent peu d’argent.
Les banques des pays membres de la Banque des Etats de l’Afrique Centrale (BEAC) auront désormais les mêmes montants de réserves obligatoires. Cette décision a été prise en milieu de semaine dernière à Yaoundé par les membres du Comité de Politique Monétaire de la BEAC.
Par le passé, le coefficient de ces dépôts variait par groupe de pays et en fonction de la liquidité globale du système bancaire. La banque centrale avait alors constaté que ce dispositif avait des faiblesses et soumis son appréciation au Comité de Politique Monétaire de l’institution.
En effet, les réserves obligatoires constituent les fonds que les établissements de crédit de la sous-région de la Communautaire Economique et Monétaire de l’Afrique centrale (CEMAC) sont tenus de déposer dans des comptes ouverts à la BEAC.
Les ressources devant constituer ces réserves ne devront plus désormais être uniquement adossées sur les dépôts des clients ordinaires ou des entreprises dans les banques. Y seront également pris en compte les titres de créances négociables,notamment les bons et obligations du trésor émis par les différents Etats membres de la CEMAC sur le marché monétaire de la BEAC.