La compagnie uranifère Paladin Energy Ltd, triplement cotée et forte des intérêts dans des actifs dans trois pays en Afrique, se prévaut d’un excellent résultat pour les trois mois achevés au 30 juin dernier.
Pour le trimestre en question, elle a dressé, le 16 juillet, un résultat de 73,3 millions $, soit une croissance exceptionnelle de 340% par rapport trimestre précédent, issu de la vente de 1,766 millions de pounds d’oxyde d’uranium (U3O8).
Le groupe chinois CNNC a servi de levain à cette performance réalisée dans la mine d’uranium Langer Heinrich, l’actif essentiel et le seul en production contrôlé à 75% par Paladin dans le désert de Namib en Namibie. Le major chinois de l’énergie nucléaire aurait enlevé, en fin du mois d’avril, un volume considérable d’uranium dans le cadre d’un accord d’off-take en lien avec son acquisition d’une participation de 25% dans la joint-venture formée sur la mine Langer Heinrich.
Les directives sur Langer Heinrich pour l’année 2015 ont été statuées sur un niveau de production située dans les fourchettes de 5 et 5,2 millions de pound d’oxyde d’uranium. Mais, au cours du trimestre sous revue, la mine a produit 1,336 million de pound d’uranium. La compagnie y voit une augmentation trimestrielle de 8%, comparé à 1,23 millions de pounds d’oxyde d’uranium au trimestre d’avant qui était en glissement de 10% par rapport 1,37 millions de pounds réalisés pour les trois mois achevées à fin décembre 2014. John Borshoff, Directeur général de Paladin Energy, explique que les trois mois achevés en fin juin ont été le trimestre le plus solide de l’année fiscale de la compagnie empreint de l’aboutissement heureux de douze mois d’efforts et de l’atteinte d’importants résultats. Il cite, entre autres, la recapitalisation du bilan de la compagnie, la rationalisation de la dette, l’arrivée de nouveaux actionnaires clés, le rachat de 300 millions $ de dette, la mise en œuvre de mesures novatrices de réduction des coûts et d’optimisation du profit dans la mine Langer Heinrich.
Outre Langer Heinrich, la compagnie uranifère, cotée sur les places boursières australienne, canadienne et namibienne, possède à 85 % la mine Kayelekera en arrêt de production et dont l’étude de faisabilité pour la reprise de la production est presque achevée. Elle a également des intérêts dans l’uranium au Niger et a mis dans son viseur, au Canada, l’acquisition à 100% du projet Aurora-Michelin approuvée juin dernier par les autorités canadiennes et, en Australie, les projets d’uranium Manyingee, Mount Isa et Carley Bore.