En pénurie d’électricité depuis 2008, l’Afrique du Sud connaît une tension accrue depuis novembre dernier. Selon certaines estimations, Ces tensions ont provoqué des pertes économiques chiffrées à environ 300 milliards de rands (environ 26 milliards USA) par an.
Un nouveau plan de délestage devra être mis en place à partir de ce lundi.
Face au problème, le comité parlementaire sur les entreprises publiques (CPE) doit siéger avant que le parlement n’ouvre ses portes le 12 février pour résoudre le problème, a déclaré l’Alliance démocratique (DA), de l’opposition.
La DA a expliqué qu’elle écrira au président du CPE, Dipuo Letsatsi-Duba, pour demander une convocation urgente d’une session du comité, du ministre des Entreprises publiques Lynne Brown et du PDG d’Eskom, Tshediso Motana (photo) pour informer le comité de la dernière crise financière à Eskom. M. Brown avait déclaré plus tôt qu’Eskom « n’aura plus d’argent d’ici la fin du mois de janvier ».
Jeudi, Eskom a expliqué que la demande croissante d’électricité après la période de Noël l’obligera à procéder à des délestages afin d’éviter un effondrement total de l’économie.
Si le Trésor n’utilise pas l’argent du contribuable pour renflouer de nouveau Eskom, l’Afrique du Sud connaîtra une perpétuelle série de coupures de courant. Si le Trésor décide de renflouer la compagnie nationale, les agences de notation abaisseront très probablement la note du pays. Un dilemme politique et économique.