L’heure de l’industrialisation de l’Afrique a sonné …
« S’industrialiser ou périr ». C’est le titre à la Une de Financial Afrik numéro 6. En écho au « s’unir ou périr » extrait du mythique discours du docteur Asagyfeso Kwame Nkrumah, président du Ghana, le 24 mai 1963, à Addis Abeba, à l’occasion du sommet de l’Organisation de l’Unité Africaine (OUA). « Notre objectif, c’est, dès maintenant, l’unité africaine. Il n’y a pas de temps à perdre. Nous devons maintenant nous unir ou périr« , déclarait le président Ghanéen dans ce discours fondateur du Panafricanisme. Le lien entre l’unité africaine et l’industrialisation est évident, comme le remarque-t-on en parcourant ce numéro qui publie des interviews avec :
-Carlos Lopes, de nationalité Bissau Guinéenne, Secrétaire général de la Commission des Nations Unies pour l’Afrique
–Dr René Kouassi, de nationalité ivoirienne, économiste à la Commission de l’Union Africaine;
–Ibrahim Assane Mayaki, de nationalité nigérienne, senior cordinateur de l’Agence NEPAD.
Ces différentes personnalités évoquent les conditions de l’industrialisation en abordant les deux thèmes qui leurs sont sous jascents, à savoir l’intégration régionale et continentale et la mobilisation des capitaux et des ressources domestiques en particulier. Pour le gouverneur par intérim de la Banque Centrale du Nigeria, Mme Sarah Aladé, interviewée par Financial Afrik, le cocus des gouverneurs des banques centrales africaines, tenu à Abuja en marge du forum économique de l’Afrique, est un point de départ: les banques centrales ne se cantonneront plus dans leur mandat classique dévolu à la lutte contre l’inflation. L’heure est venu de changer les règles du jeu.
Par ailleurs, ce numéro traite de l’actualité bancaire, financière et économique africaine.
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