Lors du forum économique organisé par le quotidien algérien «Liberté» le directeur général de la Société de gestion des valeurs boursières (SGBV), Yazid Benmouhoub, a déclaré que «Le plan de redynamisation de la Bourse prévoit que le marché pourrait être régulièrement alimenté par sept ou huit introductions par an pour atteindre 40 entreprises en cinq ans. La capitalisation escomptée est de 10 milliards de dollars en 5 ans contre une capitalisation actuelle 207 millions de dollars (14 milliards DA).
Youcef Maallemi, Alger
Selon toujours le responsable de SGBV, « la Bourse en Tunisie est aux alentours de 9 milliards de dollar contre 60 milliards de dollars pour celle du Maroc. Au vu des potentialités algériennes, « on pourrait atteindre ou dépasser ces niveaux».
Pour alimenter la Bourse, un compartiment destiné aux PME a été créé et il est prévu de signer une convention avec l’Agence national de développement des PME (ANDPME) pour intégrer le marché financier dans le processus de mise à niveau des entreprises .
A propos du secteur public, M. Benmouhoub précise que «La décision d’aller en Bourse revient aux propriétaires qui est l’Etat en autorisant 7 entreprises par le biais du Conseil des participations de l’Etat à ouvrir leur capital » a-t-il ajouté. Mobils, le CPA et Cosider ainsi que le Groupement industriel des ciments d’Algérie (Gica) et Hydroaménagement sont parmi les entreprises qui sont en train d’effectuer une évaluation avant d’introduire un dossier pour obtenir le visa de la Commission de surveillance des opérations de bourse, a ajouté M. Benmouhoub.
Pour ce qui est des emprunts obligataires, M. Benmouhoub souligne que Sonelgaz et Dahli ont un encours de 332 milliards DA. Reste à signaler, le marché financier peut être régulièrement alimenté à hauteur de sept ou huit entreprises par an pour que 40 d’entre elles puissent être cotées en cinq ans à la Bourse d’Alger.