Afrexim Bank qui vient de tenir ses 10e assemblées générales annuelles à Addis Abeba sous la présidence de l’ivoirien Jean Louis Ekra (photo), serait entrain de boucler un financement de 600 millions de dollars pour les projets du canadien Allana Potash en Ethiopie. La firme cotée à Toronto et qui jouit d’un triple A intervient dans la zone d’Anakil (Est de l’Ethiopie).
Il s’agit d’un montant équivalent à un sixième des engagements annuels de la banque créée il y a vingt ans pour soutenir l’export africain à la manière de l’Américaine ou de la chinoise Eximbank.
Certains experts, y compris au sein de la Banque africaine de Développement, actionnaire fondateur, voient dans ce soutien à une multinationale puissante, une preuve de plus du changement de fait de la vocation d’Afreximbank. Ce dont se défend une voix autorisée proche de la présidence de la Banque. « Afrexim Bank finance et accompagne les entreprises qui s’implantent en Afrique, avec un focus spécial pour l’agroalimentaire », note-t-on.
Allana Potash devrait installer un site de production de la potasse et des fertilisants. Un projet très attendu par l’Ethiopie, engagée depuis dix ans dans des investissements agricoles de grande portée.