Le vice-président de Banque Africaine de Développement (BAD), Charles Boama, lance ce vendredi 18 avril, en marge des réunions de printemps de la Banque Mondiale (BM) et du Fonds Monétaire International (FMI), qui se tiennent à Washington, le rapport intitulé « financements structurés-conditions pour les obligations de projets d’infrastructures dans les marchés africains ».
Cette opération lancement fera l’objet d’une cérémonie officielle en présence des ministres africaines des finances et gouverneurs des banques centrales, qui pour la circonstance vont discuter « des conditions suivant lesquelles les marchés africains pourraient mobiliser des capitaux pour la réalisation de projets d’infrastructures ».
Ces responsables publics de la finance africaine vont également examiner les conditions d’implication des décideurs politiques et des institutions de développement qui peuvent aider le processus défini dans le nouveau rapport.
Le document de la BAD souligne « la possibilité pour les obligations de projet, tout en décrivant les conditions nécessaires pour construire des marchés financiers efficients. A cet égard, le rapport explique le rôle crucial des politiques gouvernementales et tire les leçons des autres marchés qui pourraient être utiles pour l’Afrique ».
Ce rapport est lancé dans un contexte économique jugé « opportun ». Les pays africains affichent un taux de croissance de plus de 5%.7 des 10 pays à la plus forte croissance au monde se trouve en Afrique.