L’association des femmes africaines pour la recherche et le développement (AFARD) prône la suppression des visas pour aller en terre Ethiopienne.
L’AFARD justifie ce vœu par la position stratégique qu’occupe ce pays qui abrite le siège de l’union africaine (UA).
Le siège de l’UA se trouve à Addis Abeba, donc «ce n’est pas normal que les africains se dotent d’un visa pour aller là-bas», a clamé Odile Ndoumbé Faye, secrétaire exécutif de l’AFARD qui faisait face à la presse ce 30 juin à son siège à Dakar.
Mme Faye d’ajouter que : «la libre circulation des biens et des personnes doit être plus large».
«La monnaie unique pour les pays membres de l’UA devient plus que nécessaire», a argué la secrétaire de l’AFARD. Les thèmes abordés au cours de cette conférence de presse sont entre autres le financement de l’égalité de genre, les objectifs du développement durable mais également les questions migratoires.
Cette association des femmes africaines pour la recherche et le développement (AFARD) compte travailler en étroite collaboration avec le réseau MADE Afrique, Amériques, Asie et Europe pour chercher à influencer les conclusions finales de la 3e conférence internationale sur le financement qui se tiendra du 13 au 16e juillet prochain à Addis Abeba.
L’AFARD a été créée en décembre 1977 à Dakar par un groupe de femmes africaines chercheures qui ont décidé d’entreprendre des actions de recherche, de plaidoyer et de formation pour améliorer les conditions des femmes et transformer les rapports de genre dans les sociétés africaines.
Ablaye Modou Ndiaye