Webinaire: Financer le développement durable des infrastructures en passant par le secteur privé
📅 Date et Lieu
Le webinaire aura lieu le 12 août 2025 sur Zoom.
🔹 Introduction
Avec l’adoption des Objectifs de Développement Durable (ODD), quelque 190 pays, représentant plus de 98 % des émetteurs de gaz à effet de serre, ont convenu d’une stratégie mondiale de lutte contre le changement climatique. Chaque pays a ensuite présenté une stratégie visant à engager son économie sur la voie d’une croissance sobre en carbone tout en finançant des initiatives plus durables.
En 2018, le Global Infrastructure Hub a estimé que les besoins mondiaux en infrastructures atteindraient 94 000 milliards de dollars US d’ici 2040, avec un déficit d’investissement de 15 000 milliards de dollars US. La valeur des infrastructures existantes dans le monde s’élevait à 50 000 milliards de dollars US en 2015, avec un investissement annuel compris entre 2 500 et 3 000 milliards de dollars US. L’investissement annuel dans les infrastructures ne représente que la moitié du montant nécessaire pour répondre à la demande annuelle moyenne estimée à 6 000 milliards de dollars d’ici 2030.
Plus de 60 % de ce déficit de financement devrait être concentré dans les pays à revenu intermédiaire — ceux dont le revenu par habitant se situe entre 1 045 et 12 745 dollars US — et plus de 50 % dans le secteur de l’énergie.
En Afrique, le déficit de financement du développement durable des infrastructures a été estimé à 3,3 billions de dollars US, y compris les infrastructures nécessaires à la réalisation des ODD. Les marchés de capitaux nationaux joueront un rôle clé dans le financement des investissements, en particulier les banques, les fonds de pension et les compagnies d’assurance, qui connaissent une croissance rapide et détiennent plus de 80 % des actifs institutionnels sous gestion dans les pays à revenu intermédiaire.
Le déficit de financement du développement durable du secteur des infrastructures est en grande partie dû aux défaillances institutionnelles et au manque de familiarité des investisseurs avec les technologies et les projets plus écologiques. Les gouvernements ont toujours joué un rôle central, car les infrastructures présentent de fortes caractéristiques publiques, nécessitent généralement une mobilisation de capitaux à grande échelle et sont très sensibles aux politiques locales. Toutefois, l’ampleur des dépenses d’infrastructure nécessaires au cours des 15 prochaines années, associée aux contraintes budgétaires généralisées du secteur public, signifie que le financement privé jouera un rôle de plus en plus important.
🔹 Thème
Le thème du webinaire est « Financer le développement durable des infrastructures en passant par le secteur privé ».
L’accent sera mis sur les stratégies que les institutions de financement du développement (IFD) devraient mettre en place pour la mobilisation de ressources financières via le secteur privé pour le financement du développement durable des infrastructures.
Les discussions porteront sur :
- Le rôle du secteur privé dans le développement durable des infrastructures ;
- Le rôle des IFD et d’autres institutions financières.
Pour construire des infrastructures durables à l’échelle nécessaire, tous les types d’investisseurs doivent augmenter la quantité et la qualité de leur financement, en particulier le secteur privé. Actuellement, les investissements privés représentent jusqu’à la moitié des dépenses totales en infrastructures, soit entre 1 000 et 1 500 milliards de dollars par an ; 65 à 75 % de ces investissements proviennent d’entreprises, et le reste d’investisseurs institutionnels tels que les fonds de capital-investissement et les fonds de pension.
Les investisseurs institutionnels privés pourraient combler jusqu’à la moitié du déficit de financement, à condition qu’ils puissent identifier des projets bancables et durables.
🔹 Objectif
Ce webinaire vise à favoriser des discussions approfondies sur la mobilisation du financement du secteur privé pour le développement durable des infrastructures.
🔹 Format
Le programme se tiendra sous la forme d’un débat de deux heures via Zoom, permettant l’interprétation simultanée et adapté au format webinaire.
- Il comprendra un intervenant principal et des panélistes issus de la BIDC et d’institutions partenaires.
- Les principales parties prenantes et partenaires stratégiques de la Banque seront invités.
- La session sera enregistrée et diffusée en direct sur les plateformes digitales de la Banque.
Un modérateur guidera les discussions :
- Présentation du thème ;
- Introduction des panélistes ;
- Gestion du temps de parole (5 minutes par panéliste) ;
- Séances de questions-réponses à la fin de chaque session.
🔹 Programme
- Introduction (3 minutes)
- Allocution principale (5 minutes)
- Session 01
🎯 Le rôle des blocs économiques régionaux et des IFD pour faciliter la mobilisation de financements pour le développement durable du secteur des infrastructures.
⏱️ Durée : 20 minutes
💬 Questions-réponses : 15 minutes - Session 02
🎯 Encourager le secteur privé à investir suffisamment dans le développement durable du secteur des infrastructures.
⏱️ Durée : 20 minutes
💬 Questions-réponses : 15 minutes - Session 03
🎯 Maximiser les efforts pour atteindre les ODD, y compris les objectifs climatiques, en accélérant le flux de capitaux privés dans les infrastructures durables tout en construisant et maintenant les systèmes urbains, de transport, d’eau et d’énergie dont la sous-région a besoin.
⏱️ Durée : 20 minutes
💬 Questions-réponses : 15 minutes - Mot de clôture (3 minutes)
🔹 Conclusion
Le webinaire se concentrera sur la mobilisation du secteur privé pour financer le secteur des infrastructures pour le développement durable. Il servira de plateforme d’échange où les panélistes partageront leurs connaissances sur les rôles respectifs du secteur privé et des IFD dans le financement d’une croissance socio-économique durable.
Organisateur
HISTORIQUE
La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) est l’institution financière de développement des quinze (15) États membres de la Communauté Economique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) que sont : le Bénin, le Burkina Faso, le Cap Vert, la Côte d’Ivoire, la Gambie, le Ghana, la Guinée, la Guinée-Bissau, le Libéria, le Mali, le Niger, le Nigeria, le Sénégal, la Sierra Leone et le Togo.
La Banque est issue de la transformation, en 1999, de l’ex-Fonds de Coopération, de Compensation et de Développement de la CEDEAO en un groupe bancaire dénommé Groupe de la BIDC.
[Le Fonds avait lui-même été créé en 1975, en même temps que le Secrétariat Exécutif de la CEDEAO (aujourd’hui Commission de la CEDEAO) et est devenu opérationnel en 1979].
La Banque d’Investissement et de Développement de la CEDEAO (BIDC) avait démarré ses activités en 1999 sous la forme d’une société holding avec deux filiales spécialisées :
- Le Fonds régional de développement de la CEDEAO (FRDC) dédié au financement du secteur public ; et
- La Banque régionale d’investissement de la CEDEAO (BRIC) dédiée au financement du secteur privé.
En 2006, la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEDEAO a décidé de réorganiser le Groupe de la BIDC en une entité unifiée dotée de deux guichets, l’un chargé de la promotion du secteur privé et l’autre du développement du secteur public afin d’étendre les services de la Banque à un plus large éventail d’acteurs impliqués dans des activités et programmes de développement économique durable tant au niveau national que régional.
La Banque fonctionne sous cette nouvelle forme depuis janvier 2007. Le siège de la Banque est à Lomé au Togo.
VISION
La vision de la BIDC est d’être la première banque régionale de développement et d’investissement en Afrique de l’Ouest, moteur de création de richesse, de croissance économique et d’industrialisation pour le bien-être des populations de la région.
MISSION ET OBJECTIFS
La BIDC promeut une sous-région qui est intégrée, inclusive, durable et résiliente à travers le financement de projets et de programmes de développement nationaux et régionaux.
Conformément à ses statuts, l’objectif de la Banque est de :
- Contribuer à la réalisation des objectifs de la Communauté, en accompagnant les projets de création d’infrastructures d’intégration régionale, et tous autres projets de développement dans les secteurs public et privé ; et
- Aider au développement de la Communauté par le financement de programmes spéciaux.
VALEURS FONDAMENTALES
Les valeurs fondamentales de la BIDC sont: Intégrité, Professionnalisme et Excellence.
OBJET SOCIAL
La BIDC a pour objet:
- D’accorder des prêts et garanties pour le financement de projets et programmes d’investissement relatifs au développement économique et social des États membres ;
- De mobiliser à l’intérieur et hors de la Communauté des ressources destinées au financement de ses projets et programmes d’investissement ;
- De fournir l’assistance technique qui peut être nécessaire au sein de la Communauté pour l’étude, la préparation, le financement et l’exécution de projets et programmes de développement ;
- De recevoir et de gérer la part de ressource du prélèvement communautaire destinées au financement des actions de développement de la Communauté ;
- De gérer tous fonds spéciaux de la Communauté relatifs à son objet ;
- De mener toute activité commerciale, industrielle ou agricole dans la mesure où celle-ci serait accessoire à l’objet social.
Dans le cadre de son objet social, la Banque coopère avec les organismes nationaux et sous régionaux de développement opérant dans la Communauté. Aux mêmes fins, elle coopère avec d’autres organisations internationales ayant un but analogue et avec d’autres institutions s’intéressant au développement de la Communauté.
