La nouvelle tarification porte la part du prix FOB (le prix payé par l’acheteur étranger pour une tonne de cacao, à la sortie du port) reversée aux planteurs à près de 70 %, contre 63,9 % lors de la campagne précédente. Ainsi les planteurs devraient percevoir une moyenne de 7 200 dollars la tonne, contre 4 850 dollars (4 189 euros) pour la saison 2024-2025.
Il faut dire que le gouvernement du président John Mahama veut encourager les planteurs locaux qui sont des maillons essentiels de la chaîne de la filière cacao. Longtemps laissés pour compte, cette mesure est surtout la réalisation de l’une de ses promesses de campagne. Le Ghana deuxième producteur mondial derrière la Côte d’Ivoire (où le prix FOB est environ 2 440 dollars), imprime un nouveau tempo sur les cours du cacao. Car les prix en seront forcément influencés sur les marchés internationaux avec la hausse des coûts de production.