Suivez, minute par minute, l’élection du futur président de la BAD

Le Mauritanien Sidi Ould Tah a été élu président de la Banque africaine de développement (BAD) à l’issue du troisième tour de scrutin, ce 29 mai 2025 à Abidjan. Sa victoire, marquée par un score écrasant (70% des voix), consacre une dynamique déjà amorcée lors du second tour, où il avait consolidé une large coalition autour de sa candidature.

Candidat du consensus africain, Sidi Ould Tah a bénéficié d’un soutien sans faille des pays régionaux, illustrant une volonté claire du continent de reprendre la main sur la gouvernance de l’institution panafricaine. Son adversaire principal, le Zambien Samuel Munzele Maimbo, pourtant en tête au premier tour grâce aux voix des actionnaires non-régionaux, n’a pas réussi à inverser la tendance.

Cette élection intervient dans un contexte géopolitique tendu, où les enjeux de développement, de souveraineté financière et de réforme institutionnelle sont plus que jamais au cœur des priorités africaines.

Le Mauritanien Sidi Ould Tah obtient 48,42% des voix au second tour . Le zambien Samuel Maimbo suit à 36% alors que le Sénégalais Hott est à 9%. La sud-africaine  Swazi Tshabalala récolte le plus faible score et sec voit éliminée.

Au terme du premier tour, marqué par l’élimination du candidat tchadien Abbas Mahamat Tolli (0,52 % des voix), le scrutin révèle un duel serré entre le Zambien Samuel Maimbo et le Mauritanien Sidi Ould Tah, arrivés en tête avec respectivement 40,41 % et 33,21 % des suffrages.
En troisième position, le Sénégalais Amadou Hott recueille 17,62 % des voix et conserve une marge de manœuvre pour le second tour. Quant à la Sud-Africaine Swazi Tshabalala (8,24 %), elle devra impérativement mobiliser des soutiens supplémentaires pour éviter l’élimination.

Fait notable : Sidi Ould Tah a obtenu 47 % des voix des pays régionaux, s’affirmant comme le candidat du continent, tandis que son concurrent zambien a principalement bénéficié du vote des pays non régionaux.

La dynamique actuelle laisse entrevoir un scénario rappelant l’élection de 2015, opposant alors Akinwumi Adesina à Cristina Duarte. 

Le candidat tchadien Abbas Mahamat Tolli éliminé au terme du premier tour. 

La moitié des gouverneurs a déjà voté. Les résultats du premier tour ne tarderont pas à être annoncés. Ambiance électrique dans les couloirs et hall du Sofitel Abidjan.

Les 81 gouverneurs représentant les 81 pays membres sont entrés en conclave. Le premier tour du vote devrait voir l’élimination du candidat le moins bien placé.