Célébrer les 50 ans d’existence de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), et présenter la mission et la vision de sa Banque d’investissement et de développement (BIDC), c’est ce qui a réuni les dirigeants de la BIDC, ce mercredi 27 mai au siège de l’organisation à Lomé autour d’une conférence sur le thème : « 50 ans d’intégration régionale : partenariats publics et privés pour un avenir commun en Afrique de l’Ouest ».
Plusieurs acteurs ont répondu présents à l’invitation : des représentants de sociétés privées, sociétés d’Etat, de banques, du secteur de la microfinance, des assurances et des médias, entre autres. C’était également l’occasion pour la BIDC de présenter ses actions en faveur des secteurs public et privé, et sa gestion des risques.
« Aujourd’hui, nous ne célébrons pas seulement cinq décennies de collaboration, mais nous réfléchissons également aux progrès accomplis et au chemin à parcourir », a déclaré Moctar Coulibaly, secrétaire général de la BIDC, représentant Dr George Agyekum Donkor, président de la bidc et de son conseil d’administration, à l’occasion de la journée de la cedeao et de la célébration du 50ème anniversaire.
« Alors que nous célébrons le jubilé d’or de la CEDEAO, il est impératif de renforcer les institutions régionales, renforcer la capacité des institutions telles que la BIDC à mobiliser des ressources et à mettre en œuvre des projets de manière efficace, promouvoir l’harmonisation des politiques, aligner les politiques nationales pour faciliter une intégration harmonieuse et attirer les investissements du secteur privé, c’est-à-dire attirer les capitaux. Et d’investir dans le capital humain, notamment en donnant la priorité à l’éducation et à l’amélioration des compétences de la main-d’œuvre afin de s’assurer que nos jeunes sont équipés pour tirer parti des opportunités émergentes », a-t-il ajouté.
« Le trait d’union »
Evoquant le secteur privé, Moctar Coulibaly a fait savoir qu’il faut « reconnaître que sans le secteur privé, il n’y a pas d’innovation, mais que sans le leadership du secteur public, il n’y a pas d’opportunités de passer à l’échelle supérieure ».
« La BIDC est le trait d’union entre les deux, mobilisant des capitaux, réduisant les risques d’investissement et catalysant le changement. Qu’il s’agisse de financer les énergies renouvelables au Cap-Vert, de soutenir la croissance agro-industrielle au Nigéria ou de construire des routes en Côte d’Ivoire, notre mission est la même : investir dans la construction d’une Afrique de l’Ouest meilleure », a -t-il dit.
Cette journée s’est soldée par une visite des boxes pays représentant les États membres de la CEDEAO. L’organisation, depuis sa création le 28 mai 1975, s’est imposée comme un acteur majeur de l’intégration régionale, en favorisant la coopération économique, le développement durable et la paix dans la sous-région.