Suite à notre article intitulé « Assurance zone CIMA: la cession légale au profit de la CICA-Ré face au coronavirus« , nous avons reçu la réaction suivante de la direction générale de la Cica-Ré que nous publions en intégralité.
Réaction de la CICA-Ré, 7 juillet 2020.
Nous avons lu avec beaucoup de surprise, l’article paru dans votre journal du 5 juillet 2020 intitulé: « Assurance zone CIMA: la cession légale au profit de la Cica-Ré face au coronavirus ». La Direction générale de la compagnie commune de réassurance des Etats membres de la CIMA (CICA-Ré) tient à protester vivement auprès de Financial Afrik sur le caractère totalement et volontairement déséquilibré, unilatéral et orienté à souhait de cet article sous la plume de monsieur Adama Wade.
Pour la bonne information de vos lecteurs, il aurait fallu, comme le recommande la déontologie de votre métier, nous semble-t-il, recueillir également la position de la CICA-Ré sur ce dossier.
A aucun moment, ni la direction générale, ni le service de communication de la compagnie n’a été sollicité à cet effet.
En égard à ce qui précède, nous nous réservons le droit de revenir sur le sujet afin de relever les nombreuses contreverités contenues dans l’article et soutenues par des personnes qui ont souhaité curieusement garder l’anonymat.
Réponse de la rédaction
L’article en question était fondé sur l’exploitation documentée des échanges entre les parties impliquées au dossier dont, justement, la Cica-Ré. Nous restons disposés à publier respectueusement les réactions ultérieures de la Cica-Ré et de toute partie intéressée au dossier tout en maintenant le fait, preuves à l’appui (et c’est là la déontologie de notre métier), que les compagnies d’assurance, notamment des marchés ivoirien et gabonais, sont hostiles, au premier et dernier franc, à ladite mesure.