Par Mariata DIENG
Le Groupe industriel spécialisé dans la transformation et le négoce des bois tropicaux certifiés africains, Rougier réalise un chiffre d’affaires de 79,3 millions d’euros pour le premier semestre 2016, en baisse de 8,5% en glissement annuel.
Alors que le chiffre d’affaires du deuxième trimestre montre une solide performance de 43,5 millions d’euros, cela est encore inférieur à celui du deuxième trimestre de 2015, qui avait été particulièrement élevé avec 47,6 millions d’euros.
Au Cameroun et au Congo, les ventes ont été temporairement limitées en raison de la faible demande des marchés asiatiques, ce qui a conduit à une concurrence accrue dans tous les marchés. Au Gabon, les revenus sont en hausse par rapport à l’année précédente.
La croissance pour l’importation-distribution branche France a été tirée par le renforcement de ses gammes de produits et la diversification de sa base de clients.
Le ralentissement de la demande dans certains pays émergents a touché les ventes de sciages, confrontés à une baisse des prix pour certaines espèces de bois et d’une contraction de l’activité de trading basée sur l’approvisionnement à l’extérieur du Groupe.
Les ventes Log ont fait une partie du retard enregistré au premier trimestre grâce à la reprise des exportations du Cameroun au deuxième trimestre, et le fort niveau de la demande locale au Gabon, marquée par la reprise des ventes de certains haut espèces à valeur ajoutée du bois, tels que Kevazingo, qui avaient été suspendues par un décret du gouvernement dans la seconde moitié de 2015.
Le premier semestre 2016 a été affectée par la faiblesse de la demande sur plusieurs marchés en Asie, en particulier la Chine, et dans les Amériques, ainsi que des niveaux très volatils de la demande au Moyen – Orient et Afrique du Nord. Ces développements ont été en partie compensés par le dynamisme des ventes en Europe et dans certains pays d’Afrique sub-saharienne.
Dans un environnement incertain, Rougier est à la recherche pour soutenir son développement commercial dynamique en France et à l’international, tout en réduisant ses coûts et en renforçant la productivité dans l’ ensemble de ses filiales. Parallèlement, le Groupe se prépare à lancer ses nouvelles activités en République centrafricaine, en tirant parti des synergies étroites avec ses activités au Cameroun et au Congo.