L’Etat gabonais a signé, le 26 novembre 2015, un protocole d’apurement de sa dette TVA auprès de la Compagnie minière de l’Ogooué (Comilog) et la Société de mise en valeur du bois (Somivab).
Cette opération vise à «relancer les investissements et maintenir les emplois, source de cohésion nationale», explique Christian Magnagna – ministre gabonais du budget – et devrait s’étendre aux autres entreprises envers lesquelles l’Etat a des engagements de cet ordre.
Le protocole porte sur un montant de 23 milliards de francs CFA, des créances qui datent de 2013, et que l’Etat promet d’apurer avant la fin de l’année en cours.
« Outre l’aspect financier, il s’agit d’abord d’un accord de confiance entre l’Etat gabonais et Comilog. Il marque la volonté des autorités gabonaises d’accompagner véritablement les opérateurs économiques, et de travailler ensemble », a déclaré Renaud Lagache, directeur administratif et financier de la Comilog, opérant dans le manganèse.
Pour le ministre du Budget, cet engagement marque un nouveau départ de la collaboration avec le secteur privé. Plusieurs entreprises pétrolières auraient déjà signé des engagements de ce type avec l’Etat.