Le parlement marocain a adopté, ce 16 novembre, le projet de loi de finance (FDF) 2016. Cette loi vise à concrétiser la volonté du royaume chérifien de créer 26.000 nouveaux postes de travail dans la fonction publique. Elle a également pour but de réduire les disparités régionales et de renforcer la justice sociale.
Les parlementaires avaient approuvé la semaine dernière, à la majorité, la première partie du PDF 2016, qui prévoit entre autres une croissance modeste de 3%, une réduction du déficit budgétaire de 3,5% et une inflation de 1,7%.
Ces prévisions ont été calculées sur la base du prix du baril de pétrole à 61 dollars. Les dépenses pour l’année prochaine seront de 388 milliards de dirhams (MMDH) alors que les recettes prévues par le gouvernement marocain sont de 364 milliards de dirhams, soit un déficit de 24 MMDH, selon un communiqué du conseil de gouvernement.
Selon des chiffres présentés récemment par Mohamed Boussaid, ministre marocain de l’économie, la situation économique du pays est en constante évolution avec notamment un déficit budgétaire qui continue à se résorber : 4,3% du PIB 2015 après 4,9% en 2014. Le déficit commercial est lui aussi en net recul (22%) grâce à la dynamique des industries exportatrices et la réduction de la facture énergétique. Le ministre avait également évoqué l’amélioration du pouvoir d’achat des ménages, avec un recul du taux de chômage à 8,7% soit le niveau le plus bas depuis 2012.