D’ici à fin mars, la Côte d’Ivoire, premier producteur incontesté, devrait mettre en sacs entre 1,1 million et 1,25 million de tonnes, d’après les experts sur place.
Il s’agit là de la récolte principale. La récolte intermédiaire devrait, elle, avoisiner les 400.000 tonnes. Le Ghana, deuxième exportateur mondial, s’attend, lui, à récolter 950.000 tonnes, soit près de 6 % de plus que la saison précédente, selon les chiffres d’Ecobank.
La qualité du cacao ivoirien s’est en outre nettement améliorée. Depuis que le gouvernement a mis un terme, il y a deux ans, à dix années de libéralisation du secteur en garantissant un prix minimum aux fermiers, le pourcentage de fèves impropres à l’exportation a chuté de 65 à 14 %, selon un document du Conseil du café-cacao consulté par Reuters. « Les petits planteurs n’ont plus l’anxiété de produire pour vendre le plus rapidement possible, et la production en volume a aussi bénéficié du nouveau régime », explique Eric Sivry, responsable des activités de courtage sur options agricoles chez Marex Spectron.
Sources: Les Échos