Une croissance moyenne de 6,3% entre 2014 et 2017 nourrie par le secteur non pétrolier et les services n’ont pas suffi pour réviser la perspective rattachée à la note du Nigeria (BB-/B). L’agence S&P qui a rendu son avis ce vendredi 19 septembre note une couverture faible de la dette par les recettes extérieures et fiscales.
L’échéance rapprochée des présidentielles de 2015 constituera un test de résistance de la démocratie et de l’économie nigériane.S&P maintient une chance sur trois de dégrader la note du Nigeria en cas de détérioration de l’environnement institutionnel ou de chute des recettes fiscales du pays.
Parmi les facteurs contraignants la notation, le faible PIB par habitant, l’énorme déficit en infrastructures, les tensions politiques et la faiblesse des institutions.