Le dialogue politique sur les questions de fonds entre le pouvoir et la majorité, le Forum National pour la Démocratie et l’Unité (FNDU), un collectif de 17 partis politiques, 10 centrales syndicales, des organisations de la société civile et personnalités indépendantes), la Coalition pour une Alternance Pacifique (CAP-opposition dite modérée), a débuté lundi soir au Centre International des Conférences de Nouakchott (CICN).
La délégation du pouvoir est conduite par maître Sidi Mohamed Ould Maham, ministre de la communication, porte-parole du gouvernement et vice président de l’Union Pour la République (UPR)-principal parti de la majorité.
Yahya Ould Ahmed Waghef, ex premier Ministre dirige le groupe des délégués du FNDU.
Alors que la CAP a jeté son dévolu sur Abdel Salem Ould Horma président du parti SAWAB. Chaque pôle est représenté par 7 négociateurs soit un total de 21 protagonistes autour de la table des concertations. Après la cérémonie inaugurale, marquée les discours des 3 chefs de délégation, les négociations à huis clos ont débuté.
Le véritable plat de résistance de ces discussions dont l’objectif est de créer les conditions d’un climat politique apaisé, pour une élection présidentielle ouverte et consensuelle, devrait être constitué par un débat sur les revendications du FNDU.
Celles-ci sont relatives à « un gouvernement élargi pour une supervision politique crédible, une refonte des institutions
électorales : Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI), Conseil Constitutionnel, Agence Nationale de l’Etat Civil, mais aussi la neutralité de l’administration, des forces armées et de sécurité.
Le président Mohamed Ould Abdel Aziz a déjà écarté toute idée de formation d’un gouvernement élargi et de report du scrutin présidentiel, prévu en juin/juillet par le calendrier républicain.