L’Amen Bank, 2ème banque privée de Tunisie, a fait mieux que résister face à la crise économqiue et financière que vient de traverser le pays en passe toutefois de voir le bout du tunnel avec une stabilité politique qui se profile après la désignation d’un nouveau gouvernement indépendant des partis et l’adoption de la nouvelle Constitution.
l’Amen Bank affiche, en effet, à la fin de l’année, les meilleurs taux de croissance du secteur. L’encours net des crédits clients enregistre une augmentation de 12,2 % par rapport à l’année 2012 avec 5,564 millions de dinars (2,575 millions d’Euros environs) et les ressources clientèles ont également à la hausse (12,8%) soit 4956 millions de dinars.
Le coût des ressources de la banque a sensiblement augmenté passant de 3,8% à 4,38% et le Produit net bancaire en hausse de 27,4% est de 256,787 millions de dinars. Cette hausse provient de la progression substantielle de la marge d’interêt qui a grimpé à 34% au cours du dernier trimestre de 2013 pour atteindre 144,475 millions de dinars.
En outre l’exedent brut d’exploitation a enregistré une remarquable amélioration de 36%, passant à 181,452 millions de dinars.
Les efforts déployés par la banque pour augmenter ses fonds n’ont pas suffit cependant car les crédits accordés sont toujours supérieurs aux dépôts collectés. Le ratio de liquidité de l’Amen bank est de 89% contre 100% exigé par la Banque Centrale, ce qui fait que la banque continue de recourir au marché monétaire avec 841,8 millions de dinars entre emprunts et ressources spéciales qui ont augmenté de 15%.
Les résultats probants de l’exercice 2013 autorisent la banque à être optimiste pour 2014 avec notamment l’entrée de la Société financière internationale (STI, structure financière relevant de la Banque Mondiale) dans le capital de l’Amen bank, ce qui devrait contribuer à renflouer les fonds. L’amen bank entend d’ailleurs, développer, prochainement, de nouveaux crénaux comme la finance islamique et la micro finance.