Candidat à l‘émergence, l’éléphant ivoirien cherche 22 milliards de dollars
C’est parti depuis ce mercredi 29 janvier 2014 pour la quatrième édition du forum « Investir en Côte-d’Ivoire (Ici 2014). Environ 3000 participants venus de près de 70 pays du monde participent à ce grand rendez-vous ouest-africain à caractère économique et financier. A l’ouverture des travaux, le Premier ministre ivoirien Daniel Kablan Duncan ,a annoncé l’ambition de la locomotive économique ouest-africaine de trouver sur le marché financier la manne de 22 milliards de dollars pour financer d’ici à 2015, son ambitieux plan de développement national(Pnb).
Sous l’impulsion du Président Alassane Ouattara, la Côte d’ivoire a organisé le forum Ici 2014 pour réunir des investisseurs venus de tous bords mais aussi des institutionnels de renom comme la société financière internationale, le Fmi, Afreximbank, la Bad, etc. Il s’agit principalement pour Abidjan de nouer des partenariats forts et dynamiques avec les bailleurs de fonds afin de lever des fonds estimés à 22 milliards de dollars : Objectif, financer la totalité du plan national de développement(Pnd) .
Parmi les objectifs, réduire la pauvreté de moitié à l’horizon 2015, conforter la croissance, créer des richesses et des emplois pour la jeunesse. Autant dire que dans un avenir très proche, le pays est candidat à une croissance économique à deux chiffres d’ici à 2015 . Les autorités tiennent à en faire le hub de la sous-région, la porte d’entrée vers l’Afrique de l’ouest, un marché porteur de 300 millions d’habitants.
La Côte d’ivoire s’ouvre ainsi au monde avec comme atouts majeurs un Pib de plus de 28 milliards de dollars, des infrastructures uniques en Afrique de l’ouest et une économie de plus en plus diversifiée. Comme pour incarner l’optimisme de tout un peuple, le ministre du commerce, de l’artisanat et des Pme, Jean Louis Billon a estimé que Ici 2014 est important à plus d’un titre en ce qu’il va attirer beaucoup d’investisseurs sur les bords de la lagune Ebrié. L’enjeu, a-t-il poursuivi, réside dans la capacité des ivoiriens à présenter leur potentiel aux porteurs de projets structurants et de capter le maximum d’investissements. La croissance inclusive que la Côte d’Ivoire entend impulser doit se bâtir à partir du secteur privé a poursuivi M Billon. En tous les cas, ce forum, le quatrième du genre après les éditions de 1995,1997 et 1999 ,représente à coup sûr un signal fort pour le redécollage de l’éléphant ouest-africain après une période de léthargie née d’une crise politico-institutionnelle désormais considérée comme un mauvais souvenir par le peuple ivoirien.
Lamine Ndiaye, envoyé spécial à Abidjan
12 commentaires
Je viens de découvrir votre site web ce matin et j’en suis très ravi. Je n’en doute pas de la qualité des participants à sa rédaction et surtout des sujets à y inscrire. Cependant, je prierai qu’il soit aussi pédagoqigue pour mieux informer les jeunes africains qui aimeraient se jeter à l’entreprenariat. Notre jeunesse doit ôser, courrir le risque et être surtout accompagnée par les décideurs et NOS BANQUES! Histoire de l’économie nous enseigne qu’aucune puissance n’a jamais réussi son décollage par des règlementations et lois strictes et parfaites. Ni les USA, lors de la conquête de l’ouest, ni l’Europe des 18ème et 19ème siècles et pas moins la Chine de nos jours. L’économie n’est pas une réligion bien qu’elle a besoin des lois de la réligion pour s’assainir! Bonne réception et du courage.
Merci beaucoup pour votre message. L’économie n’est pas une religion et la seule économie qui vaille est celle qui mène au développement. Au plaisir de développer vos idées dans une chronique à Financial Afrik (redaction@financialafrik.com).
La rédaction
Financial Afrik
Cher Inoussa,
Je partage totalement vos idées qui méritent d’être plus étayées et partagées, pour nourrir la réflexion qui agit positivement sur l’action.
Ce n’est pas un slogan politique, il n’y aura pas « l’Afrique de demain » à laquelle nous rêvons et aspirons si sa jeunesse continue à être ignorée du politique et du système bancaire.
Dans plusieurs de mes écrits relayés lors d’un récent débat sur la chaîne Africable, j’ai interpellé notre conscience collective : Aucun développement n’est possible sans un secteur bancaire fort, diversifié et résilient. (http://www.africabletelevision.com/1/index.php/component/k2/item/19-à-votre-avis)
Vous me donnez l’opportunité d’ajouter qu’aucun secteur bancaire à pilotage local n’est possible sans une jeunesse responsable, engagée, formée et informée. En tant qu’acteur averti de la scène bancaire africaine depuis près d’un quart de siècle, j’ai bien peur de vous dire que la majorité des banques africaines dans leur format actuel sont commerciales et ne disposent ni de la vision, ni de stratégie ni des outils nécessaires au financement des deux couches les plus sensibles, les plus vulnérables et les plus durables de nos populations: les femmes et les jeunes.
Et heureusement, il y a une solution: il faut créer des banques économiques et des banques publiques d’investissement.
C’est pour cette raison, dans un de mes récents commentaires postés sur notre site préféré, j’avais invité l’Union Africaine a organisé une rencontre de haut niveau (chefs d’Etat et de gouvernement) uniquement consacrée au secteur bancaire du continent. Et si cette rencontre est bien organisée avec un plan d’action assorti d’un calendrier de mise en œuvre, je peux vous dire qu’en 2030 le rêve de notre « Maman Africa » (la présidente de l’UA) pourrait être réalisé plutôt que prévu.
Partageons nos idées et faisons avancer l’action utile ! C’est l’Afrique de demain, celle de nos enfants et de nos petits-enfants, qui se portera mieux.
Cher CBcisse
Nous avons du mal à voir les banques donner une priorité aux jeunes et aux femmes, sur des bases morales. Qu’elles commencent déjà à financer les entreprises et à les accompagner avec tous les instruments existant. La morale, l’approche genre et jeune suivra sans effort.
La rédaction de Financial Afrik
Par ailleurs, le statut de principal contributeur confère à la Chine certains privilèges. Le vice-ministre chinois des Finances, Shi Yaobin, a déclaré à l’agence d’information Xinhua que la Chine ne cherchait pas à obtenir un droit de veto à la banque.
Cependant, plus tard, l’agence d’information Bloomberg, se référant à l’accord publié par le ministère chinois des Finances, a rapporté que Pékin allait tout de même obtenir le droit de bloquer les décisions de la AIIB qui requièrent la majorité des trois quarts.
L’agence souligne que la Chine pourra utiliser ce droit pour l’élection du président de la banque, la répartition des actions et réserves dans l’institution financière et pour la définition de la politique d’investissement de la banque.
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