Heather A. Conley, vice-présidente principale pour l’Europe, l’Eurasie et l’Arctique au Center for Strategic and International Studies (CSIS), a été élue à la présidence du German Marshall Fund of the United States (GMF), selon un communiqué publié le 2 novembre par l’institution. Sa nomination sera effective en janvier 2022.
Heather Conley remplace à ce poste le Dr Karen Donfried, qui a rejoint l’administration Biden en tant que secrétaire d’État adjointe pour l’Europe et l’Eurasie après avoir dirigé GMF pendant sept ans. Son mandat intervient alors que l’organisation se prépare à célébrer son 50e anniversaire et à marquer le 75e anniversaire du plan Marshall en 2022.
La nouvelle présidente du GMF a commencé sa carrière au Bureau des affaires politico-militaires du Département d’État des États-Unis, où elle a également été assistante spéciale du coordinateur de l’aide américaine aux Nouveaux États indépendants de l’ex-Union soviétique. Elle a, par ailleurs, officié au Programme Europe, Russie et Eurasie de l’organisation, à la Croix-Rouge nationale américaine, et sous la direction du secrétaire d’État Colin Powell en tant que sous-secrétaire d’État adjointe au Bureau des affaires européennes et eurasiennes.
Heather Conley Conley est titulaire d’un baccalauréat en études internationales du West Virginia Wesleyan College et d’une maîtrise en relations internationales de la Johns Hopkins University School of Advanced International Studies (SAIS).
Basée à Washington, GMF est la première institution axée sur le renforcement de la coopération transatlantique par l’analyse et la réunion des politiques, le soutien à la société civile et la formation de la prochaine génération de dirigeants des deux côtés de l’Atlantique. Elle a été créée en 1972 grâce à un don de l’Allemagne en hommage au Plan Marshall.
Un commentaire
Bravo madame Conley. Ce soir, j’ai entendu votre commentaire sur la situation en Ukraine à Euro News The state of union. Vous avez raison, les États d’Occident doivent faire preuve de courage et de solidarité face aux pays totalitaires qui sont une menace réelle pour la démocratie. Bravo de votre propre courage. Il faut continuer, on espère et on croit en vous.