La Banque africaine d’exportation et d’importation (Afreximbank) vient d’entreprendre un concept qui consiste à transformer ses bâtiments en complexes informatiques emblématiques avec un service de guichet unique intégré.
L’annonce a été faite à Harare par le président de ladite institution le Dr Benedict Oramah lors d’une cérémonie de réception du titre de terre attribuée par le Gouvernement du Zimbabwe pour la construction du Bureau régional permanent de la Banque pour l’Afrique australe.
Selon Dr. Oramah, les complexes, qui seront classés «Afreximbank – Africa Trade Centers», vont permettre de créer des mini-parcs d’affaires pour le commerce africain.
Les complexes comprendront un grand centre de conférences d’auditorium, un centre d’information commerciale, les bureaux de location d’entreprises pour les organismes de promotion du commerce, les agences de crédit à l’exportation, les banques commerciales, etc.
Un centre d’innovation et d’incubation de petites entreprises; bureaux meublés haut de gamme; magasins haut de gamme et restaurants; et les installations publiques, y compris le gymnase, la salle de restauration, etc.
Le Zimbabwe sera ainsi le premier bénéficiaire de ce concept. Pour le président de la banque « le projet, une fois complété, transformera le pays en un centre commercial intra-africain; un centre de connaissances et d’informations sur les marchés et un centre où des transactions majeures peuvent être frappées. »
Le projet accélérera également la transformation du quartier en un quartier des affaires et permettra à Afreximbank d’étendre ses opérations en Afrique australe en taille, en portée et en complexité.
Le Zimbabwe à cet effet, a alloué à la Banque en guise de soutien un terrain d’une superficie de 12 000 mètres carrés.
D’après le président de l’institution, les interventions d’Afreximbank au Zimbabwe avaient été profondes et de grande envergure, les décaissements cumulatifs au cours de la dernière décennie atteignant 3 milliards de dollars. Ces interventions ont touché tous les secteurs critiques du pays.
La Banque a actuellement traité des transactions d’environ 1 milliard de dollars pour les entités des secteurs public et privé au Zimbabwe.