Face à l’incertitude politique qui règne en Afrique d u Sud, Sanlam a décidé de geler ses activités domestiques pour le reste de l’année en cours et en 2018.
Le plus important assureur du pays compte maintenir un profil bas dans son marché traditionnel, le temps qu’un nouveau leader soit choisi à la tête de l’African National Congress (ANC).
L’assureur a justifié cette décision par la perte de confiance dans le marché, après la crise politique qui mine la fin de mandat de Jacob Zuma.
Pour Sanlam, l’instabilité politique que connaît actuellement l’Afrique du Sud ne risquerait pas de voir le bout du tunnel tant que l’ANC n’aura pas choisi un nouveau leader en décembre 2018.
«Jusqu’à ce que la certitude de la politique revienne, notre objectif sera de maintenir la confiance des petites entreprises et des investisseurs. Il faut reconnaître que l’Afrique du Sud risque de faire face à de nouveaux abaissements des notes de sa dette souveraine» explique la compagnie dans un communiqué publié le 7 septembre dernier.
Mais la décision de l’entreprise s’expliquerait aussi par la contraction de 4% de son volume d’affaires au premier semestre, s’établissant à 110 milliards de rands (8,5 milliards de dollars).
En sus, l’entreprise a fait état d’un ralentissement de ses entrées nettes de fonds de près de 13%. Toutefois, le bénéfice de Sanlam a grimpé de 14% lors de la même période, en s’établissant à 4,78 milliards de rands, soit 373 millions de dollars.
Sanlam annonce le gel de ses opérations en Afrique du Sud

Ndeye Magatte Kebe
Journaliste reporter à Financial Afrik, diplômée en Journalisme et communication à l’Institut Supérieur Entreprenariat ship et de Gestion (ISEG) de Dakar. Bloggeuse, panafricaniste, et membre de l’Union Internationale de la Presse Francophone (UPF). Passionnée d’économie et d’actions humanitaires et intéressée par les questions liées au Genre et aux thématiques sur les femmes rurales.
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