Gentiment bousculé, dimanche, par deux journalistes de TV5 à propos du caractère familial de son entourage, le président IBK du Mali s’est retrouvé plutôt à l’aise en ce qui concerne la question de Kidal, objet de négociations d’Alger.
Pour le premier des maliens, c’est « une décentralisation très poussée » et « une régionalisation » qui ont été proposés par Bamako dans le cadre de la deuxième phase de négociations de paix à Alger.
Pour rappel, le deuxième round de négociations entre Bamako et des groupes armés maliens s’est ouvert le 1er septembre à Alger avec l’objectif d’amener la paix dans le nord du Mali, toujours instable. Les négociateurs touarègues demandent le fédéralisme voire l’indépendance.
Un commentaire
LE PEUPLE MALIEN A SOIF DE PAIX: MAIS PAS DE N’IMPORTE QUELLE PAIX.
Un grand meeting vient de s’achever, ce jeudi 25 septembre 2014 à 17h 30 dans le calme et la responsabilité, sur le Boulevard de l’Indépendance. Il était à l’initiative du prêcheur international et guide religieux de l’Association Ançar-Dine International (ADI), Chérif Ousmane Madani Haïdara et de la société civile malienne en présence d’autres leaders religieux comme Mahmoud Dicko, Président du Haut Conseil Islamique, des syndicats, et de certains membres du gouvernement comme le ministre de la justice et celui des affaires religieuses. La place de l’Indépendance à Bamako était noire de monde.
Les différents intervenants, sous les ovations nourries du public, ont dit OUI à la paix et à la réconciliation. Ils ont dit NON à toute idée de partition du Mali. Ils ont réaffirmé les valeurs de tolérance, de solidarité et de vivre ensemble qui ont toujours caractérisé le grand peuple du Mali qui est et reste pluriel dans sa diversité mais qui doit rester uni sur un seul même territoire. Ils n’ont pas manqué de rappeler la devise du Mali: un peuple, un but, une foi.
Prions que leur appel soit entendu des différentes parties à Alger pour que le Mali puisse définitivement tourner cette page sombre et difficile de son histoire, et se consacrer à la lutte contre le sous-développement, la pauvreté, la famine, l’analphabétisme,…