C’est l’une des décisions phares arrêtées lors de la réunion des gouverneurs de la Banque Africaine de Développement (BAD), tenue ce lundi 26 mai à Abidjan : le futur président de l’institution panafricaine sera élu par vote physique, à bulletin secret, et non par voie électronique. Une mesure saluée par plusieurs candidats, qui avaient exprimé des réserves sur la transparence et les motivations entourant l’option numérique initialement envisagée.
Le Secrétaire général et le Conseiller juridique de la BAD ont été mandatés pour recevoir individuellement les candidats et leur exposer les modalités précises du scrutin.
Moment décisif : le mercredi 28 mai, les cinq postulants à la succession d’Akinwumi Adesina défendront leur programme devant le Conseil des gouverneurs, l’instance suprême de la Banque représentant les 81 pays actionnaires.
Les candidats en lice sont :
- Amadou Hott (Sénégal), ancien ministre de l’Économie ;
- Swazi Tshabalala (Afrique du Sud), première vice-présidente de la BAD ;
- Sidi Ould Tah (Mauritanie), président de la BADEA ;
- Samuel Munzele Maimbo (Zambie), vice-président de la BAD chargé des finances ;
- Abbas Mahamat Tolli (Tchad), économiste en chef de l’ONU pour l’Afrique.
Interrogé sur ses préférences, le président sortant a éludé la question par une formule sobre : « Mon candidat, c’est l’Afrique. »