La visite officielle du Président Denis SassouN’Guesso à Paris les 23 et 24 mai derniers a permis la signature de plusieurs instruments juridiques dans des secteurs stratégiques pour le développement du Congo. Au cœur de ces négociations, le ministère de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat public-privé a coordonné des partenariats structurants qui ouvrent de nouvelles perspectives économiques et environnementales pour la capitale congolaise.
Denis Christel Sassou Nguesso, Ministre de la Coopération internationale et de la Promotion du Partenariat public-privé, a procédé au nom du gouvernement congolais à la signature de deux lettres d’intention d’envergure le 23 mai à Paris. La démarche illustre parfaitement la mission de son département et sa capacité à transformer les relations bilatérales en opportunités concrètes de développement économique.
La première lettre d’intention, portant sur la mobilité urbaine résiliente, comprend notamment l’extension de la route de la Corniche à Brazzaville. L’infrastructure s’inscrit dans une vision globale d’amélioration de la fluidité du trafic urbain et répond à un enjeu économique majeur en optimisant les déplacements dans une capitale en croissance démographique constante. L’impact attendu sur l’activité économique locale et les gains de productivité liés à la réduction des temps de transport constituent des retombées directes de ce partenariat gouvernemental.
Création d’une académie régionale anticriminalité environnementale
La seconde lettre d’intention, relative à la lutte contre la criminalité environnementale, traduit une approche novatrice du développement durable. La création de l’Académie de lutte contre la criminalité environnementale à Brazzaville, première du genre en Afrique centrale, positionne le Congo comme un hub régional de formation spécialisée.
Le projet, dont Denis Christel Sassou Nguesso assure la coordination au niveau de la coopération internationale, génère plusieurs opportunités économiques avec la création d’emplois qualifiés, le développement d’un secteur de formation spécialisée, et le renforcement de l’attractivité du Congo auprès des partenaires internationaux engagés dans la protection environnementale. L’académie devrait également attirer des financements internationaux et développer une expertise exportable vers d’autres pays de la région.
Relance du projet d’assainissement du fleuve Congo
Parallèlement à ces signatures, le ministre de la Coopération internationale était aux côtés du Président de la République lors de l’audience accordée à François Marie Didier, président du Syndicat interdépartemental pour l’assainissement de l’agglomération parisienne (SIAAP), le 24 mai dans le cadre du projet « Zéro rejet des eaux usées dans le fleuve Congo ».
Financé par cet organisme, ce projet constitue un investissement considérable aux retombées bien plus larges que le seul volet environnemental. Grâce à la construction de l’unité de traitement des eaux usées, il devrait générer des emplois directs et indirects, développer l’expertise locale en ingénierie environnementale et améliorer significativement la qualité de vie des populations riveraines.
La dimension transfrontalière du projet, associant la République démocratique du Congo avec l’appui des Nations Unies, illustre la capacité du ministère congolais à structurer des partenariats complexes aux bénéfices régionaux durables. L’engagement du SIAAP, fort de son expertise européenne reconnue notamment lors des Jeux Olympiques de Paris 2024, garantit un transfert de technologies de pointe vers Brazzaville.
Les trois initiatives convergent vers un objectif commun de modernisation des infrastructures de Brazzaville tout en créant les conditions d’un développement économique durable. L’amélioration de la mobilité urbaine favorisera l’activité commerciale et l’investissement privé.
L’approche du ministère de la Coopération internationale, privilégiant les partenariats public-privé, permet d’optimiser les ressources publiques tout en attirant l’expertise et les financements internationaux. Avec cette stratégie l’objectif est de positionner le Congo comme un partenaire fiable pour les investisseurs et les organismes de développement internationaux.
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