Les États-Unis ont signé quatre protocoles d’entente (MOU) sur la santé mondiale avec Madagascar, la Sierra Leone, le Botswana et l’Éthiopie, représentant un engagement total de près de 2,3 milliards USD, dans le but de renforcer la résilience sanitaire de ces pays.
Selon le Département d’État américain, « chaque protocole fixe des critères précis, des échéances strictes et des sanctions en cas de non-performance », avec un cadre strict de suivi des performances, afin de maximiser l’efficacité des fonds investis.
« Sur les quatre protocoles d’accord, qui totalisent près de 2,3 milliards USD, les États-Unis ont engagé près de 1,4 milliard USD, les pays bénéficiaires co-investissant plus de 900 millions USD de leurs propres ressources. », note l’autorité américaine.
Les quatre pays partenaires présentent des défis sanitaires variés. À Madagascar, les autorités doivent à la fois gérer les maladies infectieuses et la montée des maladies non transmissibles, dans un contexte d’infrastructures limitées et d’une forte dépendance à l’aide internationale. La Sierra Leone reste particulièrement vulnérable, avec une mortalité maternelle et infantile élevée et des systèmes de santé fragiles.
Le Botswana, malgré des indicateurs socio-économiques relativement solides, fait face à une forte prévalence du VIH et à des pénuries critiques de médicaments. Enfin, l’Éthiopie, confrontée à une population massive et à de fortes inégalités régionales, lutte contre la malnutrition, la mortalité infantile et des flambées épidémiques aggravées par les conflits.

