Dakar, octobre 2025 – En marge du Forum Invest in Sénégal 2025, tenu dans la capitale sénégalaise, Haytham El Maayergi, Vice-Président exécutif d’Afreximbank en charge de la Global Trade Bank, a salué la solidité du climat des affaires au Sénégal. Pour ce banquier expérimenté, « la destination Sénégal est attractive pour l’investissement ».
Stabilité, sécurité et clarté réglementaire : les clés de l’attractivité
Selon M. El Maayergi, le Sénégal cumule plusieurs atouts décisifs pour les investisseurs internationaux.
« La stabilité et la sécurité constituent des paramètres essentiels pour tout investisseur », souligne-t-il, ajoutant que la clarté du cadre réglementaire renforce la confiance des partenaires économiques.
Acteur de référence dans le financement du commerce et des investissements africains, Afreximbank accompagne les opérateurs « de l’évaluation du projet jusqu’au retour sur investissement ».
« Les investisseurs ont plusieurs options. Une fois qu’ils ont choisi un pays, il faut s’assurer qu’il est bancable et évaluer le risque. En tant que banque, c’est notre métier », explique-t-il.
Des instruments financiers pour “dérisquer” les projets
Pour réduire le risque et attirer davantage de capitaux, Afreximbank mobilise plusieurs outils innovants.
« Nous utilisons des instruments comme la repack assurance ou la garantie pour donner plus de confort aux banques et bailleurs », précise M. El Maayergi.
Le banquier rappelle également que certains pays africains, dont le Sénégal, promeuvent des zones économiques spéciales qui facilitent les transactions et la mobilisation de financements.
« Nous avons différents produits d’accompagnement sur l’investissement et le commerce, adaptés à chaque étape de la chaîne de valeur », ajoute-t-il.
Des partenariats étroits avec les banques locales
Sur le terrain, Afreximbank mise sur la coopération avec les banques locales, qui disposent d’une meilleure connaissance du risque domestique.
« Nous accompagnons les banques locales, car parfois elles disposent de nombreux projets mais sont limitées par leurs ratios de fonds propres. Que ce soit à travers la confirmation de risque ou les lignes de crédit, nous renforçons leur capacité d’action », explique-t-il.
Et de conclure :
« Nous avons besoin de banques locales et multilatérales fortes pour répondre à la demande d’investissement. Plus elles disposent de capitaux et de liquidité, plus le cycle de financement devient dynamique. »
Le plan Sénégal 2050, une vision inspirante
Saluant la Vision Sénégal 2050, M. El Maayergi a insisté sur la pertinence des priorités fixées par le président de la République.
« Nous avons écouté le Président du Sénégal évoquer l’énergie, notamment l’énergie verte, l’éducation et le capital humain. Ce sont des domaines essentiels qui s’inscrivent pleinement dans notre mandat. Nous partageons sa conviction : sans compétences, il ne peut y avoir de développement durable. »