Le président rwandais Paul Kagame a nommé Justin Nsengiyumva, jusque-là gouverneur adjoint de la Banque nationale du Rwanda, au poste de Premier ministre. L’annonce, faite dans la soirée du mercredi 23 juillet par le porte-parole du gouvernement, n’a pas été accompagnée d’explications officielles, alors qu’Edouard Ngirente, en poste depuis 2017, a quitté ses fonctions sans commenter les raisons de son départ.
Titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Leicester et ancien haut fonctionnaire de l’administration britannique, Justin Nsengiyumva incarne un profil technocratique. Avant sa nomination à la primature, il a joué un rôle clé au sein de la Banque centrale, où il a conduit plusieurs réformes visant à renforcer la stabilité macroéconomique, encadrer le développement du secteur bancaire et promouvoir l’inclusion financière via les services numériques.
Il a supervisé des initiatives destinées à contenir l’inflation dans le contexte post-pandémique, à encadrer la croissance des fintechs et à adapter la régulation bancaire aux standards internationaux, notamment les exigences de Bâle III. Avant son retour au Rwanda, il a occupé des fonctions techniques au sein de l’administration publique britannique, une expérience qui lui confère une expertise internationale peu courante dans la haute administration rwandaise.
Sa nomination au poste de chef du gouvernement pourrait marquer une nouvelle phase dans la stratégie économique du Rwanda, avec un accent renforcé sur les politiques macroéconomiques, la discipline budgétaire et la consolidation des acquis dans le secteur financier.
En plaçant un banquier central à la tête du gouvernement, Kigali semble envoyer un message fort aux investisseurs et aux partenaires économiques. Le Rwanda, qui cherche à se positionner comme hub régional de services financiers à travers des initiatives comme le Kigali International Financial Centre (KIFC), pourrait tirer profit de cette transition pour attirer davantage d’investissements directs étrangers.
L’ancien Premier ministre Edouard Ngirente a réagi sur X (anciennement Twitter), déclarant : « Ce voyage a été profondément enrichissant », sans toutefois fournir d’explication sur les circonstances de son départ.
Titulaire d’un doctorat en économie de l’Université de Leicester et ancien haut fonctionnaire de l’administration britannique, Justin Nsengiyumva incarne un profil technocratique. Avant sa nomination à la primature, il a joué un rôle clé au sein de la Banque centrale, où il a conduit plusieurs réformes visant à renforcer la stabilité macroéconomique, encadrer le développement du secteur bancaire et promouvoir l’inclusion financière via les services numériques.
Il a supervisé des initiatives destinées à contenir l’inflation dans le contexte post-pandémique, à encadrer la croissance des fintechs et à adapter la régulation bancaire aux standards internationaux, notamment les exigences de Bâle III. Avant son retour au Rwanda, il a occupé des fonctions techniques au sein de l’administration publique britannique, une expérience qui lui confère une expertise internationale peu courante dans la haute administration rwandaise.
Sa nomination au poste de chef du gouvernement pourrait marquer une nouvelle phase dans la stratégie économique du Rwanda, avec un accent renforcé sur les politiques macroéconomiques, la discipline budgétaire et la consolidation des acquis dans le secteur financier.
En plaçant un banquier central à la tête du gouvernement, Kigali semble envoyer un message fort aux investisseurs et aux partenaires économiques. Le Rwanda, qui cherche à se positionner comme hub régional de services financiers à travers des initiatives comme le Kigali International Financial Centre (KIFC), pourrait tirer profit de cette transition pour attirer davantage d’investissements directs étrangers.
L’ancien Premier ministre Edouard Ngirente a réagi sur X (anciennement Twitter), déclarant : « Ce voyage a été profondément enrichissant », sans toutefois fournir d’explication sur les circonstances de son départ.

