Les exportations de cacao sont interrompues dans le plus grand port de côte d’ivoire. Ces troubles font suite aux violences engendrées par les mutineries qui rythment le quotidien des ivoiriens depuis début janvier.
Selon le consulat français, Les troubles se sont produits après que des tirs aient été signalés mardi dans les environs du camp militaire près de la capitale, Yamoussoukro, dans cinq autres villes et dans les centres de production de cacao de Daloa et Duekoue.
Le porte parole du gouvernement, Bruno Koné, a annoncé mardi la mort de quatre soldats lors des affrontements. Le président Alassane Ouattara a ordonné aux chefs militaires et de police d’identifier les préoccupations de leur personnel et de s’assurer que l’agitation s’arrête.
“Le gouvernement trouvera une solution, mais nous ne pouvons pas le faire lorsque la situation est chaotique. Il y a un processus de contamination en cours, il se propage à d’autres unités. La situation est inquiétante, mais les Ivoiriens devront nous faire confiance“, a déclaré mercredi le ministre de la Sécurité publique, Hamed Bakayoko.
Le gouvernement se serait engagé à verser des primes d’un montant de 12 millions de francs CFA (19 478 dollars) par soldat, dont 5 millions de francs cette semaine.