En rupture de contrat avec la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN) depuis une année, la française Pizzorno, filiale de Dragui-Transports, doit encore 800 millions d’ouguiyas (soit plus de 2 millions d’euros) d’arriérés de salaires à ses ex employés, en plus des droits de licenciement et de congé. Ainsi, ces derniers, plus de 1300, étaient en sit-in mardi devant les grilles de la présidence de la République, devenues un véritable « mur des lamentations ».
A la rupture du contrat avec la Communauté Urbaine de Nouakchott (CUN), PIZZORNO a réclamé des arrières de paiement à hauteur de 10 millions d’euros. Une partie de cette enveloppe aurait été réglée par les autorités municipales il y a quelques mois, sans que les ex employés mauritaniens puissent rentrer dans leurs droits, selon plusieurs sources concordantes.
La Société Française PIZZORNO a assuré la collecte et le traitement des ordures dans la capitale mauritanienne pendant plus de 6 ans.